Le PSG en éliminant Nantes par 3 buts à 0 ce mercredi au Parc des Princes, s'est ouvert une nouvelle fois les portes du Stade de France. Il y défendra le 27 avril contre Rennes, vainqueur de Lyon, ses quatre titres consécutifs en Coupe de France.
L'invincibilité du club de la capitale se poursuit en Coupe de France, une "vieille dame" à qui il reste fidèle depuis 2015. La série victorieuse s'étend désormais sur 29 matches d'affilée, une éternité. La Coupe n'est pas encore alignée sur l'armoire à trophées des Parisiens, qui devront pour cela battre des Bretons capables de faire tomber Lyon mardi au terme d'une demi-finale à suspense (3-2).
Des Parisiens efficaces
Mais au moins, l'équipe de Thomas Tuchel aura évité une nouvelle élimination prématurée, après celle vécue face à Guingamp dès les quarts de finale de la Coupe de la Ligue et, surtout, celle en huitième de finale de Ligue des champions contre Manchester United. A défaut de spectacle, le PSG a été efficace mercredi devant son public.
Marco Verratti ouvre la marque
Comme prévu, le PSG a d'entrée fait le siège de la défense nantaise, un mur jaune à cinq joueurs mis en place par Vahid Halilhodzic. Mais le duo d'attaque formé par Kylian Mbappé et Eric Choupo-Moting s'est retrouvé sans munitions. Un coup-franc du jeune champion du monde (25e) a fait trembler l'arrière-garde des Canaris, mais le ballon n'a pas trouvé preneur. Finalement, le Parc s'est procuré davantage de frissons sur les délicieuses sorties de balle et ouvertures de Marco Verratti, de retour parmi les titulaires après avoir été ménagé au coup d'envoi dimanche à Toulouse. Et c'est le "Petit hibou" italien qui a trouvé la faille d'une frappe de l'extérieur de la surface (27e) qui s'est logée dans le petit filet du grand gardien Ciprian Tatarusanu (1,94 m).
Mbappé et Alvès confirment
Mbappé a poussé l'avantage des Parisiens en transformant un penalty (85e) obtenu par Daniel Alves, auteur d'une entrée en jeu (77e) tonitruante, récompensée par un joli but dans le temps additionnel (90e+2). Seuls points noirs pour Paris: la blessure de Marquinhos juste avant la pause et le penalty manqué par Mbappé (66e), un loupé qui s'ajoute à celui de fin février contre Marseille.