Ils ont battu le pavé, à Paris mais aussi dans de nombreuses villes en France, dont pour la Bretagne Quimper, Brest, Lannion ou encore Saint-Malo afin de demander la levée immédiate de l'état d'urgence et dénoncer le projet de déchéance de nationalité.
Ils n'ont pas craint les éléments, la pluie et le vent pour descendre dans la rue. Ils étaient près de 150 à Saint-Malo à avoir répondu à l'appel de la ligue des droits de l'homme pour dénoncer le projet de déchéance de nationalité et demander la levée de l'état d'urgence. Des milliers de personnes ont ainsi manifesté dans toute la France pour demander la levée immédiate de l'état d'urgence, instauré après les attentats du 13 novembre 2015. Une nouvelle prolongation de l'état d'urgence est en effet envisagée jusqu'à fin mai et doit être présentée mercredi en conseil des ministres, débattue et votée le 9 février au Sénat, puis le 16 février à l'Assemblée nationale. Les manifestants demandent encore l'abandon du projet de déchéance de nationalité pour les personnes condamnées pour des activités terroristes. C'est d'ailleurs sur ce "désaccord politique majeur" que la garde des Sceaux Christiane Taubira a démissionné mercredi.