DCNS Lorient et Brest : demande de la reconnaissance du "préjudice d'anxiété"

Près de 200 salariés des arsenaux de Brest et Lorient ont déposé une demande de reconnaissance du "préjudice d'anxiété" au tribunal administratif de Rennes, pour les risques encourus suite à leur longue exposition à l'amiante.

193 salariés ou anciens salariés de la DCNS de Lorient et de Brest ont déposé ce mercredi après-midi au Tribunal Administratif de Rennes, une demande pour faire valoir leurs droits au "préjudice d'anxiété". Ce préjudice d'anxiété est en effet reconnu depuis 2010 par la cour de cassation.
Tous ces salariés de la DCNS, construction navale, craignent de développer un cancer suite à leur longue exposition à l'amiante notamment. Il s'agit d'une demande collective, représentée par autant de demandes individuelles et défendue par un seul avocat. 

L'amiante est interdite en France depuis le 1er janvier 1997. Selon l’Andeva, l'Association Nationale de Défense des Victimes de l'Amiante, 3 000 personnes succomberaient chaque année des suites de cette contamination, qui ne se déclarent que des années après l'exposition.
Le délibéré de la demande déposée ce mercredi devrait être rendu courant juin.

Interview de Michel Le Saec, représentant CGT des retraités de l'Arsenal de Lorient

Interview de Michel Le Saec, représentant CGT des retraités de l'Arsenal de Lorient - Propos recueillis par Thierry Bréhier et Christophe Rousseau


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