À Concarneau, le Polarfront, dernier navire météorologique au monde, habitué du Grand Nord, passe en partie à l'électrique. Une métamorphose pour ce bateau qui reprendra bientôt ses voyages vers l'Arctique, avec à son bord, des touristes fortunés, en quête de découverte.
Bleu, blanc, rouge ! Le Polarfront, habitué des régions polaires, navigue sous pavillon français avec un équipage 100% tricolore...
Un engagement social qui va de paire avec une sensibilité écologique. Plutôt que de construire un bateau neuf, l'armement marseillais a choisi de recycler le dernier bateau météo du monde.
Pour cela, il a fallu remotoriser le navire : deux moteurs électriques alimentés par quatre générateurs diesel pour naviguer plus propre. "On estime qu'on devrait consommer entre 30 et 40% de gazole en moins", précise Fabrice Vespini, directeur général Latitude Blanche.
Moins de carburant, c'est aussi moins de C02.
Cette partie a représenté le gros de l'enveloppe de quatre millions d'euros pour convertir le bateau.
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Tourisme responsable
Des expéditions avec douze touristes à bords vont être organisées. Il s'agira de voyages haut de gamme à 1000 euros par jour dans des zones ultra-sensibles du Spitzberg ou du Groenland pour promouvoir un tourisme plus responsable.
On a des guides qui sont passionnés des milieux polaires et qui ont très à cœur de sensibiliser nos passagers et montrer l'impact que nos vies au quotidien peuvent avoir sur les pôles.
Soizic Lecorguillé, responsable clientèle Latitude Blanche
Connaître pour ensuite protéger. C'est ce que défend Polarfront qui reprendra la mer le 20 mars prochain pour mettre le cap sur la Norvège.