Affaire Troadec : la gendarmerie arrête les recherches dans le Finistère

Alors que le procureur de la République de Nantes a fait un point ce vendredi sur l'avancement de cette enquête "hors norme", la gendarmerie annonce qu'elle arrête les recherches dans le Finistère sur la disparition de la famille Troadec, qui vivait à Orvault, près de Nantes.

La gendarmerie annonce qu' elle stoppe les recherche dans le Finistère, concernant la disparition de la famille Troadec, disparue depuis le 16 février dernier "Le groupement de gendarmerie du Finistère arrête les recherches sur site. Les gendarmes ont reconnu durant trois jours le secteur délimité par la PJ de Nantes. Nous continuons à recueillir tout témoignage et fait concernant l'affaire." C'est en effet à Dirinon, près de Brest et dans les environs, que plusieurs objets de la famille ont été retrouvés ces derniers jours, la carte Vitale et la carte bancaire de la fille Charlotte ainsi que des livres, ayant appartenu au père et des draps.

Jeu de piste morbide


Le Procureur a fait le point ce vendredi sur la disparition de cette famille, d'Orvault près de Nantes, originaire du Finistère, et qui n'a pas donné de signe de vie depuis le 16 février dernier. Une famille comprenant les parents, Pascal et Brigitte, le fils Sébastien, âgé de 21 ans, et la fille Charlotte, 18 ans. Une affaire "hors norme et à l'évidence criminelle" selon le procureur. Une enquête qui s'apparente de plus en plus à un jeu de piste morbide. De nombreuses traces de sang ont en effet été retrouvées dans la maison familiale, qui font dire au procureur qu'il s'agit "incontestablement d'une scène d'une grande violence" , ajoutant que "logiquement on peut penser que certaines personnes sont décédées". Outre la découverte d'objets disséminés dans les environs de Brest, c'est la voiture du fils qui a été retrouvée à Saint-Nazaire ce jeudi. Les analyses du véhicule sont en cours.



Les enquêteurs s'interrogent sur la personnalité du fils notamment. Ils n'excluent pas encore tout à fait que peut-être certaines des victimes sont encore en vie, a déclaré le procureur Pierre Sennès, qui dit encore n'exclure aucune piste, ni celle d'un "drame familial" ni celle de "l'intervention d'un tiers" dans cette affaire.
L'enquête se poursuit dans le cadre d'une information judiciaire ouverte contre X pour homicides volontaires, enlèvements et séquestrations.
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