5 ans après Fukushima, 30 ans après Tchernobyl, la Fédération anti-nucléaire de Bretagne avait appelé aujourd'hui à rassemblement sur le site de l'ancienne centrale de Brennilis dans le Finistère. Une dénonciation des dangers du nucléaire et du problème du traitement de ses déchets.
Derriere la stèle aux irradiés, symbolisant la souffrance des victimes du nucléaires, militants associatifs et citoyens ont quitté à pied le bourg de Brennilis cet après-midi pour rejoindre la doyenne des centrales françaises, à l'arrêt depuis 1985. Une marche citoyenne pour faire entendre leur seule et unique revendication : l'arrêt immédiat du nucléaire.
Il y a 30 ans, Tchernobyl...
30 ans après Tchernobyl, l'explosion du réacteur est encore dans tous les esprits. Michel Marzin, travaillait à la centrale de Brennilis. Ce jour-à, soudain, tout a été suspendu.
"Pour plus de transparence"
C'est une plus grande transparence que réclament les citoyens... à commencer par Brennilis dont le démentèlement demarré en 1994 est toujours en cours et marqué par de nombreux incidents. Transparence aussi pour le nucléaire militaire et la base des sous-marins de l'Île Longue. C'est là- bas que les antinucléaires se retrouveront demain matin pour faire une vélorution, une manifestation en vélo entre l'ancienne gare de Crozon et le Fret.
Le reportage à Brennilis (29) de Claire Louet et Florence Malésieux
Le reportage à Brennilis (29) de Claire Louet et Florence Malésieux - Interviews : Chantal Cuisnier, porte-parole de la Fédération anti-nucléaire de Bretagne - Alain Rivat, Stop nucléaire 56 Trawalc'h - Michel Marzin, ancien salarié de la centrale de Brennilis
- Chantal Cuisnier, porte-parole de la Fédération anti-nucléaire de Bretagne
- Alain Rivat, Stop nucléaire 56 Trawalc'h
- Michel Marzin, ancien salarié de la centrale de Brennilis