40 après l'Amoco, les navires sont-ils mieux entretenus et plus sûrs ?

Il y a 40 ans, une avarie était à l'origine d'une des plus grandes marées noires de l'histoire. Si d'importantes mesures ont  été prises depuis pour renforcer la sécurité des navires, le transport maritime est une économie où la concurrence est de plus en plus forte. 

Le 16 mars 1978 le supertanker Amoco Cadiz talonnait les hauts fonds de Portsall provoquant l’une des plus importantes marée-noire de l’histoire. À l’origine de cette catastrophe, une avarie du gouvernail. Pour éviter que cela ne se reproduise, de nombreuses mesures ont été prises, en France et sur le plan international, pour renforcer la surveillance en mer et la sécurité des navires.

Parmi elles, le Mémorandum de Paris, un accord international autorisant chacune des nation maritimes signataires (14 en 1982, 27 aujourd'hui) à contrôler les navires en escale dans leurs ports. À Brest, une dizaine d’inspecteurs du Centre de Sécurité des Navires assurent cette mission.


De plus en plus grands et nombreux

Mais la tâche est immense. En mer, le nombre de vraquiers, pétroliers, gaziers, et autres transporteurs de marchandises a considérablement augmenté depuis 1978. Leur taille aussi. Un gigantisme qui fait craindre à certains des conséquences plus grandes encore en cas d’accident.

Tous ces navires sont-ils plus sûrs aujourd’hui ? Si les contrôles se sont renforcés, la concurrence est mondiale et l’entretien d’un navire à un coût que les armateurs peuvent mettre en balance avec celui d’éventuelles sanctions.

Reportage: Bruno Gilbert, Christian Polet, Catherine Aubaille, Olivier Melinand, Richard Gurgand.

Intervenants : René Kérébel (Chef du Centre de Sécurité des Navires de Brest), Jacques Loizeau (Expert Maritime, ancien capitaine de navires) et  Jean-Paul Hellequin (Association Mor Glaz)
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