Hubert Caouissin, qui a avoué avoir tué son beau-frère Pascal Troadec ainsi que la femme et les deux enfants de ce dernier, aurait tenté de maquiller le meurtre en faisant croire à un départ en vacances de la famille d'Orvault.
Après avoir tué les quatre membres de la famille Troadec le 16 février dernier dans leur maison d'Orvault pour une histoire d'héritage, Hubert Caouissin a tenté de faire croire à un départ en vacances des victimes comme le relate le procureur de Nantes Pierre Sennès sur France Bleu Pays de la Loire.
Il aurait notamment emporté plusieurs effets personnels des quatre membres de la famille Troadec tels qu'un ordinateur, des livres ou encore les brosses à dents.
Pour tenter de maquiller le quadruple meurtre, Hubert Caouissin était revenu dans la maison d'Orvault pour "nettoyer l'habitation et emporter les corps" comme l'a indiqué le procureur de Nantes Pierre Sennès lundi 6 mars. Le beau-frère de Pascal Troadec, le père de la famille Troadec, aurait ensuite découpé les corps des quatre victimes dans sa ferme de Pont-de-Buis-lès-Quimerch (Finistère) avant de les brûler ou les enterrer.
Affaire Troadec : le beau-frère mis en examen et écroué - France 3 Bretagne
Les recherches ont repris à Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Les fouilles pour tenter de retrouver les restes des corps de la famille Troadec ont repris mercredi à Pont-de-Buis-lès-Quimerch, en Bretagne.Le beau-frère du père de la famille assassinée, Hubert Caouissin est arrivé vers 7h30 dans une voiture aux vitres teintées. En revanche, sa compagne, Lydie Troadec, elle aussi poursuivie dans cette affaire, n'était pas présente, selon une source proche de l'enquête. Son transfert sur les lieux n'était pas prévu.
Un important dispositif de CRS bouclait les accès au vaste corps de ferme, situé au lieu-dit Logonna-Quimerc'h, à une quarantaine de kilomètres de Brest, où vivent Hubert Caouissin et sa compagne, Lydie Troadec, la soeur du père de famille.
Le dispositif de recherches, dans ce secteur bouclé depuis lundi, est monté en puissance mercredi matin : environ 130 CRS, 50 élèves gardiens de la paix et une quarantaine d'enquêteurs de la police judiciaire y participaient, selon un responsable des CRS sur place. Un médecin légiste les accompagnait.
Vêtus d'une combinaison blanche, des enquêteurs ratissaient les bois et les champs autour de la ferme, sous le crachin. Certains scrutaient aussi les berges boueuses de l'Aulne, un fleuve côtier qui borde les terres de la ferme.