D’une durée d’une heure, ces ateliers connectés sont accessibles sans matériel ni installation spécifique, seule une connexion internet et un dispositif visio-audio sont nécessaires.
Des classes virtuelles pour découvrir l'océan et ses enjeux
D’un côté de la caméra, l’animateur scientifique intervient en direct depuis l'une des quatre salles de travaux pratiques d’Océanopolis équipées pour ces classes. Une caméra qui suit le médiateur, une autre sur un microscope et sur une loupe binoculaire, une dernière sur une tablette que peut utiliser l’intervenant. "Ce n’est pas une émission télé, mais c’est quand même un petit plateau avec beaucoup de technique qui permet beaucoup d’interactivité" précise Anne Rognant.
De l’autre côté de l’écran, les élèves et l’enseignant peuvent suivre la classe et interagir grâce à de petits cahiers d’expérience qu’Océanopolis leur a fournis au préalable. Le médiateur peut les voir, les entendre, les corriger même. Quand un élève est invité à se rendre au tableau, ce qu’il écrit ou dessine, apparaît sur sa tablette.
Les "e-Classes" d'Océanopolis
Pour préparer l’e-classe et se familiariser avec toute cette technologie, les enseignants sont contactés en amont. "On leur envoie un mail, ils cliquent dessus et on leur montre deux ou trois petites astuces pour qu’ils puissent, par exemple, agrandir une image plutôt que d’autres en fonction de ce qu’ils souhaitent montrer à un instant T à leurs élèves" détaille la connservatrice.
Du CP à la terminale, neuf e-classes sont proposées sur neuf thématiques différentes : pollution plastique, histoires de planctons, le phoque gris en mer d’Iroise, etc, en lien avec l’Éducation nationale et les programmes scolaires.
Une nouvelle offre pédagogique qui s'affranchit des distances
Chaque année, Océanopolis accueille 35.000 élèves, dans le cadre de sa mission d’éducation à l’environnement marin depuis la section maternelle jusqu’aux étudiants en master 2.
Originaires majoritairement des écoles du Grand Ouest, ces ateliers connectés devraient l’aider à conforter son statut de premier centre de culture scientifique, technique et industriel dédié à l’océan. "On va continuer même quand la crise sanitaire sera passée. Les e-classes peuvent intéresser les établissements avant de venir, ou des écoles, collèges et lycées très éloignés de Brest " estime Anne Rognant.
Depuis le 6 novembre, date du premier atlelier, une à deux e-classes sont assurées chaque jour et ce n’est qu’un début. Avec ses quatre salles connectées et une équipe de six médiateurs scientifiques, Océanopolis s’est doté d’un outil pouvant répondre à huit demandes quotidiennes.