Une combustion s'est déclenchée mercredi matin à l'intérieur d'un silo d'une entreprise américaine sur le port de commerce de Brest. Les pompiers sont intervenus rapidement pour faire tomber la température. Mais les risques d'explosion, même si très faibles, imposent une surveillance permanente.
Les services de secours appelés sont intervenus rapidement pour mettre en place un périmètre de sécurité jusqu’à 250 mètres autour du site ce mercredi. 38 pompiers et 12 policiers étaient sur place pour sécuriser le silo et les environs. Il s'agit d'un des quatre silos de céréales d'une société américaine Bunge (ex-Cargill). La combustion est provoquée par la fermentation des céréales
Refroidir le silo en étouffant la combustion
Dans un communiqué la préfecture du Finistère détaille les opérations des secours qui consistent "à refroidir le silo au moyen de la diffusion, par la partie supérieure, d’une mousse. Cette mousse permet d’étouffer la combustion en la privant d’oxygène, mais également d’agglomérer les différentes particules générées, réduisant les risques de propagation. Cette intervention a permis de faire retomber la température à l’intérieur du silo, et ainsi de réduire le périmètre de sécurité, permettant la reprise de la circulation sur la rue du Kiel", précise encore le communiqué.
Par ailleurs de l’azote liquide a été acheminé vers le site, dans le but d'"être injecté dans le silo, par la partie basse cette fois-ci". Une opérationdébutée mercredi soir et qui devait durer plusieurs heures. "L’étape suivante consistera en un dépotage de la cuve, retirant de l’intérieur tout produit, céréale ou résidu. Tout risque d’inflammation à l’intérieur du silo sera alors levé."
Plusieurs jours d'intervention
Si les risques de reprise de combustion voire d’explosion restent faibles, ils imposent une grande vigilance. "Les différentes phases d’intervention s’étaleront sur plusieurs jours, les pompiers et les policiers resteront mobilisés pour assurer la surveillance du site de manière constante jusqu’à un retour à la normale", conclue la Préfecture.