Les Premiers ministres de France et du Québec ont signé ce vendredi à Québec les conclusions des 19e Rencontres alternées entre leurs gouvernements, portant notamment sur la
création d'un institut maritime franco-québécois.
Manuel Valls et son homologue québécois Philippe Couillard ont signé "une entente sur la coopération dans le domaine maritime avec la création, à Rimouski, ville située à 250 kilomètres au nord-est de Québec, de l'Institut France-Québec pour la recherche et l'innovation maritime.
Sous la tutelle des universités québecoise et brestoise
Cet institut analysera les aspects économiques, environnementaux et sociaux de la stratégie maritime que le Québec entend déployer autour du fleuve Saint-Laurent et de son immense estuaire. Doté d'un budget de départ de deux à trois millions de dollars canadiens (1,4 à 2,08 millions d'euros) sur trois ans, ce centre de recherche sera sous la double tutelle de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR) et de l'Université de Bretagne Occidentale (UBO) de Brest.
Lutte contre la radicalisation, langue française et reconnaissance des qualifications professionnelles
Dans le cadre de la lutte contre la radicalisation, les deux Premiers Ministres ont également signé une "intention conjointe" en matière de prévention de la délinquance, visant à "partager nos expertises", a expliqué M. Couillard, alors que se tiendra à la fin du mois dans la capitale québécoise une conférence sur la radicalisation.
Des accords en matière de protection de la langue française, ainsi que de nouveaux "arrangements de reconnaissance mutuelle", destinée à faciliter la reconnaissance de la qualification professionnelle pour permettre à des Français d'exercer certains métiers au Québec, et inversement, ont aussi été signés. Des accords concernant les orthophonistes et podo-prothésistes, alors que des difficultés demeurent pour les vétérinaires et les médecins, a reconnu M. Couillard.