La justice refuse que le Brestois accusé d'avoir participé aux tirs à la kalachnikov à Vannes s'installe à Orléans

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rennes a refusé de remettre en liberté un jeune de Brest (Finistère) accusé d'avoir participé aux tirs à la kalachnikov sur un point de deal à Vannes (Morbihan) en août 2021 et qui souhaitait s'installer à Orléans (Loiret) s'il sortait de prison.

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La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rennes a refusé de remettre en liberté un jeune de Brest (Finistère) accusé d'avoir participé aux tirs à la kalachnikov sur un point de deal à Vannes (Morbihan) en août 2021 et qui souhaitait s'installer à Orléans (Loiret) s'il sortait de prison.

Pour rappel, les policiers de Vannes avaient été appelés vers 21h30 le 22 août 2021, par un riverain du quartier de Ménimur : il avait entendu "des rafales d'armes à feu" et avait vu "un homme porteur d'une kalachnikov passer devant lui", avait rappelé la présidente de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rennes lors de l'audience du jeudi 5 janvier 2023. 

Un homme de 17 ans - qui avait indiqué aux enquêteurs être "sur place pour acheter du cannabis" - avait alors été pris en charge par les pompiers alors qu'il venait d'être "touché à la cuisse droite". Les faits semblent s'être produits dans un contexte de "rivalités entre trafiquants de stupéfiants à Vannes", selon les enquêteurs. 

L'adolescent blessé se trouvait "parmi une dizaine de personnes" lorsque "deux individus casqués" avaient tiré "une rafale" à "l'arme lourde de type mitraillette" dans sa direction, selon les témoins de la scène. L'expert médico-légal chargé de se prononcer sur son état de santé a fixé une interruption totale de travail (ITT) de "90 jours minimum".

Il était sous contrôle judiciaire au moment des faits

Deux jours après les faits, deux hommes de 17 et 19 ans avaient été interpellés, puis mis en examen pour "tentative de meurtre en bande organisée" et "participation à une association de malfaiteurs" et pour des infractions relatives à la législation sur les armes et enfin incarcérés le 27 août 2021. 

Le second, aujourd'hui âgé de 20 ans et originaire de Brest (Finistère), était pour sa part sous contrôle judiciaire au moment des faits dans le cadre d'une procédure pour "trafic de cocaïne", "violence avec arme" et "séquestration". Il avait normalement interdiction de quitter le Finistère, mais cela ne l'avait manifestement pas empêché de se trouver ce soir-là dans le Morbihan...

Aujourd'hui, après plus de seize mois de détention provisoire, il veut être remis en liberté pour s'installer chez sa sœur à Orléans. Son avocat, Me Sami Khankan, avait notamment fait valoir lors de l'audience "[qu']au terme de seize mois d'information judiciaire, aucun élément à charge n'est rentré au dossier" le concernant

Le demandeur - qui conteste toute participation aux faits - proposait au demeurant un "éloignement géographique conséquent", sous surveillance électronique chez sa sœur donc, et avec "des horaires de sortie limités". Cela venait annihiler, de son point de vue, "le risque de renouvellement" de l'infraction craint par l'avocate générale dans ses écritures.

La représentante du parquet général avait de son côté simplement fait savoir, lors de l'audience, qu'elle n'avait "rien de plus à ajouter que ce qui est écrit". La chambre de l'instruction s'est rangée à son avis et a finalement maintenu le brestois - déjà condamné à sept reprises, dont deux par le tribunal pour enfants - en détention.

Avec CB (PressPepper)

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