Encore provisoirement 13e avec six points d'avance sur Nantes, Brest a manqué une occasion d'assurer mathématiquement son maintien dans l'élite, même si l'objectif désormais fixé par Olivier Dall'Oglio est de faire mieux que la 14e place de l'an dernier.
Malgré la rapide sortie sur blessure de Jean-Charles Castelletto, l'ancien artisan de la remontée de Brest aujourd'hui titulaire à Nantes, les Canaris ont rapidement pris l'ascendant sur des Brestois étonnamment empruntés.
Moses Simon a ouvert la marque dès le premier quart d'heure en suivant une frappe de Louza repoussée dans ses pieds par Gautier Larsonneur (0-1, 15e).
Cauchemar brestois
A l'exception d'une frappe au-dessus de Romain Perraud (16e), la réaction brestoise a été inexistante. Souvent maladroits, les hommes d'Olivier Dall'Oglio se sont surtout contentés de longs ballons vers l'avant. Et les rares fois où ils ont réussi à se montrer dangereux, Alban Lafont est resté intraitable.
Solides en défense et rapides en attaque, les Nantais ont enfoncé le clou grâce à une superbe frappe de Ludovic Blas, oublié à l'entrée de la surface, qui a touché la barre transversale et rebondi dans le but (0-2, 27e).
Et malgré les entrées en jeu à la mi-temps de Jean Lucas et Steve Mounié, le bloc nantais a continué de faire obstacle à l'attaque brestoise.
Et Imran Louza a enfoncé le clou: encore une fois oublié par la défense et bien servi par Simon, le jeune milieu de 22 ans, révélation de la saison dernière, a crocheté Perraud pour tromper Larsonneur le long du poteau droit.
Pour l'honneur
Mais le cauchemar n'était pas fini pour Brest puisque Larsonneur a accroché Randal Kolo Muani, lancé seul vers le but. Kalifa Coulibay, l'attaquant franco-malien relancé par Kombouaré, s'est chargé de transformer le penalty en force, son premier but depuis novembre 2019 (0-3, 56e).
Pressant pour l'honneur, les Brestois ont réduit le score en fin de match, sur une frappe de Romain Faivre qui a repris un premier tir de Lucas repoussé par Lafont.