Ce mardi, la cheffe de file du parti d’extrême droite s’est rendue à Brest pour une visite éclair.
Marine Le Pen et sa garde rapprochée sont arrivées en gare de Brest aux alentours de midi. Elles ont directement pris la direction de Pontanézen, quartier qui a connu un épisode de violence la semaine dernière.
Alors que le calme est revenu dans la cité, la candidate à l’élection présidentielle est sortie de voiture pour une séance photos et vidéos, immédiatement postées sur les réseaux sociaux.
Passage par l'hôtel de police
La délégation du Rassemblement National, dont faisait partie Gilles Pennelle, tête de file du mouvement en Bretagne, s’est ensuite rendue à l’hôtel de police située dans le centre-ville, où l’attendaient des opposants et manifestants antifascistes.
C’est sous les huées et autres slogans anti-racistes que Marine Le Pen a pénétré dans le commissariat.
Selon des personnes présentes, elle aurait réalisé un petit tour des locaux et échangé avec quelques fonctionnaires.
A la sortie, les antifascistes l'attendaient encore.
Conférence de presse à l'hôtel Continental
A 13h45, la candidate du rassemblement national s’est ensuite rendue à l’hôtel Continental où elle a tenu son point presse, entièrement consacré, sans surprises, à la sécurité.
Selon elle, "les violences qui touchent Brest démontrent que la Politique de la ville n'a jamais été et ne sera jamais une réponse à l'insécurité" et d'ajouter que "Brest est devenue la ville des mineurs non accompagnés dont certains font régner la terreur, y compris en centre-ville".
A l'issue du point presse, Marine Le Pen est repartie prendre son train.