Pollution maritime dans le rail d'Ouessant : pas de danger à court terme pour les côtes finistériennes

Ce mercredi la Marine nationale a détecté une pollution maritime dans le rail d'Ouessant à une soixantaine de kilomètres des côtes. Des moyens anti-pollution ont été mis en œuvre, mais le combustible léger se disperse et se dilue. Une surveillance a malgré tout été maintenue pendant 24h.

C'est un avion de surveillance de la Marine nationale, un Falcon 50 qui a repéré en fin de matinée ce mercredi une pollution maritime dans la "voie descendante du rail d’Ouessant, à 35 nautiques des côtes", soit à 63 kilomètres. Il s'agit selon les premières observations d'une "pollution morcelée" s’étendant sur plusieurs km2 et vraisemblablement "composée de combustible léger, s’étalant en une fine couche superficielle".

Recherche impossible du navire pollueur

Une recherche du navire pollueur est engagée, mais "la forme déjà dispersée de la pollution indique que le rejet n’est pas récent", indique la Préfecture maritime dans son communiqué. Et par ailleurs la densité du trafic maritime dans le rail d'Ouessant rend compliquée, voire impossible cette identification.

Une nappe de combustible léger stabilisée à 60 km des côtes

La surveillance aérienne de la pollution, dans l'après-midi, permet de "constater que la nappe est stabilisée à 60km des côtes : elle dérive peu et oscille suivant un axe nord-est/sud-ouest en fonction des mouvements de marée ; la pollution ne présente donc à court terme pas de danger pour le littoral finistérien." Deux bateaux ont pour mission de suivre l'évolution, la dispersion et la fragmentation de la nappe. Il s'agit du bâtiment-école Lynx de la Marine nationale, qui a été dérouté et a été rejoint par le patrouilleur des garde-côtes des douanes françaises Kermorvan.

Moyens anti-pollution mis en œuvre

Dans la nuit de mercredi à jeudi des moyens de lutte anti-pollution sont engagés, un bâtiment de soutien et d’assistance affrété par la Marine nationale, avec à son bord des membres du Centre d'expertises pratiques de lutte anti-pollution et des militaires de la cellule antipollution de la base navale de Brest se rend sur place. Au lever du jour, ils constatent la dilution du polluant et mettent en œuvre un dispositif de récupération des polluants résiduels. Les matières remontées sont "peu épaisses" et "en relative faibles quantités" ce qui rend impossible leur dispersion par brassage naturel mécanique

La surveillance est maintenue durant 24h afin de confirmer cette évolution, précise encore la Préfecture maritime.

 

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