Le tout nouveau téléphérique de Brest, mis en service le 18 novembre, a été arrêté mercredi en raison d'une série de "petits défauts techniques". Il fonctionnera à nouveau dès lundi.
"Le téléphérique n'est pas en panne, mais on a décidé de le mettre à l'arrêt", en raison d'une série de "petits défauts techniques", a expliqué à l'AFP Cyril Mascé, directeur de la communication de Keolis.
"Comme tout nouveau système il y a une petite phase d'apprentissage de la manière dont il fonctionne", a-t-il ajouté.
Il est habituel de constater ce type d'évènements durant les premières semaines de fonctionnement sur les systèmes très innovants, comme ce téléphérique, a précisé l'exploitant mercredi soir.
Le téléphérique de Brest, le premier en France en zone urbaine et intégré à un réseau de transport en commun, a été mis en service le 19 novembre en présence de la ministre de l'Environnement Ségolène Royal.
Depuis, il a transporté quelque 40.000 personnes, selon Keolis, au dessus-de la Penfeld, la rivière qui coupe la ville en deux.
Il se compose de deux nacelles qui peuvent embarquer chacune jusqu'à 60 passagers pour un trajet de 420 mètres réalisé en moins de 3 minutes.
D'un coût de 19 millions d'euros, il a été construit par le groupe spécialisé dans les remontées mécaniques et les parcs d'attraction Bartholet, dont des experts étaient en route mercredi pour Brest.