La France a signé lundi son 3e contrat de vente d’avions Rafale. 24 nouveaux appareils vendus au Qatar après après la vente de 24 avions à l’Egypte et de 36 à l’Inde. Des contrats synonymes de travail pour les sites bretons de Brest et Etrelles de la société Thales.
Lundi, le Qatar signait un contrat pour l'acquisition de 24 avions Rafale pour équiper son armée de l'air. Un contrat de 6,3 milliards d'euros.
La société Thales, spécialiste de l'électronique dans l'aérospatial et la défense, est l'un des équipementiers principaux du Rafale, à hauteur de 25% de sa valeur.
Thales équipe le Rafale du radar RBE2 AESA, premier radar de combat européen "à balayage électronique à antenne active", système fabriqué entre autre sur le site de Brest. Thalès produite également à Brest et à Etrelles (Ille-et-Vilaine) le système de guerre électronique SPECTRA, "qui lui confère des capacités d'alerte multispectrales face aux radars, missiles et lasers hostiles. Entièrement intégré à l'avion, ce système assure au Rafale une excellente survivabilité face aux diverses menaces aériennes et terrestres".
Des salariés qui se réjouissent
Ces contrat de vente de Rafale ne peuvent que réjouirent les 800 salariés du site Thales à Brest. Pour l'instant, une cinquantaine de salariés brestois travaillent sur le système, mais les représentants du personnel espèrent des embauches : la cadence de fabrication pourrait passer d'1 à 2,5 Rafale par mois.Les salariés espèrent que cette "bouffée d'air frais" puisse se traduire également sur les salaires.