Partis de Brest ce dimanche 7 janvier à 13h30, les six skippers solitaires de l’Ultim Arkea Challenge filent à toute vitesse vers le Sud. Ils ont traversé le Golfe de Gascogne en une nuit. Aucun écart significatif à relever pour le moment. Désormais, les yeux sont rivés sur l’évolution d’une dépression qu’ils rencontreront à partir de mercredi.
A peine partis de Brest, ce dimanche 7 janvier à 13h30, que les 6 marins de l’Ultim Challenge, première course autour du monde en solitaire entre trimarans, se trouvent déjà au Nord-Ouest de l’Espagne.
Faisant fi d’un vent irrégulier et d’un trafic maritime dense, ils ont filé à toute vitesse vers le sud. Au pointage de 13 heures, Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild), Tom Laperche (SVR Lazartigue), Thomas Coville (Sodebo), Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), Anthony Marchand (Actual) et Éric Péron (Adagio) avaient déjà mis derrière eux le Cap Finisterre.
𝐂𝐀𝐑𝐓𝐎𝐆𝐑𝐀𝐏𝐇𝐈𝐄 🗺️
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L’épopée de nos 6 marins @CLASSEULTIM ne fait que débuter… Pour ne rien manquer de tout leur tour du monde, rendez-vous sur la cartographie de l' #ARKEAUltimChallenge - Brest ➡️ https://t.co/BCNYezApuk #AUCB pic.twitter.com/Zvc4XDsjXx
"Il y a du vent hyper irrégulier, ce qui est assez rare. Un coup on est à 40 nœuds, un coup à 15 nœuds. Et en plus on slalome entre les cargos ! Ce n’est pas hyper facile mais j’ai réussi à faire quelques siestes", a pu raconter Tom Laperche.
"Ils sont allés très vite cette nuit avec une force et un angle de vent favorables. On a enregistré des pointes à 45 nœuds (83 km/h)" a souligné Guillaume Rottée, le directeur de course.
Caudrelier en tête, les 5 premiers dans un mouchoir de poche
A 13 heures, la petite flotte restait encore assez groupée. Charles Caudrelier affichait quelques milles nautiques d’avance seulement sur Banque Populaire et Sodebo.
🎥 Premières images du large de Charles Caudrelier à bord du Maxi Edmond de Rothschild !#GitanaTeam #AUCB pic.twitter.com/lARKotdQBM
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Seul distancé, à plus de 100 milles nautiques (185 km) de la tête de course, Éric Péron sur l’Ultim Adagio a fait état de « petits problèmes d’informatique » lors de la vacation du matin lundi. "C’était assez stressant de traverser cette zone avec des cargos sans trop les voir. J’ai pas hyper bien dormi, mais je me suis rattrapé ce matin donc j’ai perdu un peu de terrain", a-t-il confié.
En fin de journée, le vent devait se renforcer avec des rafales à 35 nœuds (64 km/h) au large du Portugal.
Un périple de 40 jours attend les 6 navigateurs.
