La vaccination va démarrer en Bretagne, à partir de ce lundi 4 janvier. Il s'agit de la phase 1, qui concerne les Ehpad.
La phase 1 de la campagne de vaccination commence la semaine prochaine en Bretagne, le 4 janvier. C'est l'Ehpad du centre hospitalier Le Jeune de Saint-Renan dans le Finistère qui recevra les premières injections, indique l'Agence régionale de Santé (ARS) dans un communiqué.
17 structures sont concernées par cette première phase pilote : 12 Ehpad et 5 unités de soins de longue durée (USLD), de statuts public ou privé, répartis sur les quatre départements de la région. Le calendrier précis des vaccinations dans ces établissements sera défini le 4 janvier
Quel vaccin ?
Cette première phase mobilisera le vaccin BioNTech/Pfizer (Comirnaty). Deux injections sont prévues, espacées de 21 jours. Il doit être stocké à - 80°C et peut être ensuite conservé entre 2 et 8°C pendant 5 jours au maximum.
Le vaccin relève d'une prescription médicale obligatoire et requiert donc une consultation pré-vaccinale. L’injection peut être effectuée par des infirmiers sous la supervision d’un médecin présent dans la structure.
Deux circuits logistiques seront utilisés pour l’acheminement des vaccins BioNTech/Pfizer (Comirnaty) : des plateformes nationales de stockage livreront les pharmacies de villes qui approvisionneront les Ehpad ne disposant pas de pharmacies à usage intérieur (PUI). Ce flux A représente environ 75% des Ehpad.
Pour les autres structures associées (Ehpad avec PUI et ULSD) à un établissement de santé constituant le flux B, elles seront approvisionnées par les 4 plateformes départementales localisées dans des centres hospitaliers et disposant d’un congélateur permettant de stocker le vaccin à -80°.
La campagne de vaccination se déploie à partir du 11 janvier
A partir du 11 janvier 2021, la campagne se déploiera progressivement au sein des 498 EHPAD et 37 USLD de Bretagne (patients, résidents et professionnels exerçant dans ces structures).
Cette stratégie de vaccination a pour objectif de faire baisser la mortalité et les formes graves liées à la Covid-19, ainsi que de protéger les Français et notre système de santé.
"Il est bien entendu rappelé que l’ensemble de ces vaccinations sont gratuits, se feront avec le plein consentement des personnes et ne présentent pas un caractère obligatoire", rappelle l'ARS.