Une trentaine d'éleveurs s'est réunie ce mercredi 28 décembre après la suspicion d'attaques imputées au loup dans le département du Finistère. Ce rassemblement a été initié par le maire de Quéménéven, Erwan Crouan, également chargé du dossier "loup" à l'Association des Maires de France.
"Le loup a un restaurant trois étoiles pour manger en Bretagne". C'est ce qu'a en partie expliqué Erwan Crouan, mercredi 28 décembre lors de la réunion avec une trentaine d'éleveurs des alentours de Quéménéven. Cette entrevue avait pour objectif de faire le point et d'informer sur la présence du loup dans le Finistère.
"Le but était d'informer sur ce que les éleveurs doivent faire en cas d'attaque ou de présence du loup"
Erwan Crouanmaire de Quéménéven
"Le but était d'informer sur ce que les éleveurs doivent faire en cas d'attaque ou de présence du loup", détaille le maire de Quéménéven en charge du dossier "loup" à l'Association des maires de France. Les élus locaux ainsi que les chausseurs et éleveurs des communes proches de Quéménéven ont été invités à la réunion.
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Le plan-loup a été annoncé le 11 novembre dans le Finistère. Un premier comité de pilotage de ce plan s'est tenu le 14 décembre. Au même moment, plusieurs attaques sur des troupeaux ont été recensées dans le département.
Patrik Sastre-Coader, éleveur à Dinéault, a vu deux de ses moutons "attaqués et consommés" il y a quelques jours. Ses quatre caméras de surveillance sur sa parcelle ne permettent pas de lutter efficacement contre les attaques. Présent à la réunion de mercredi, il souhaiterait que son "activité professionnelle soit développée dans un contexte apaisé". Il réclame l'utilisation de "moyens modernes pour l'identification" du loup. "Une meilleure identification permettra de savoir comment réagir. Il faut faire des prélèvements génétiques pour faire des analyses là où il y a des blessures", analyse-t-il. Des aides sont actuellement mises en place notamment pour la mise en place de clôture et l'acquisition et le dressage de chien.
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L'Office Française de la Biodiversité mène actuellement des expertises pour déterminer si les différentes attaques dans le Finistère ont été perpétrées par un loup. Au mois de mai, un canidé avait été identifié dans les Monts d'Arrée. La présence du loup dans le Finistère était une première depuis un siècle.
