Menaces d'attentat. Une cinquantaine d'établissements scolaires ciblés sur la Bretagne, 33 pour le seul département du Finistère

Une cinquantaine d'établissements scolaires bretons ont été ce 18 octobre la cible d'alertes à la bombe. Après inspections, les doutes ont été levés, les cours reprendront demain. Mais "dans un contexte trouble, j'invite chacun à la vigilance" a souligné sur le plateau de France 3 Bretagne le préfet de région Philippe Gustin.

Ce mercredi 18 octobre 2023, "une quarantaine d’établissements du Finistère ont été destinataires de mails de menaces d’alerte à la bombe. Et parmi ces établissements, on dénombre 33 établissements scolaires, écoles, collèges et lycées", indique la Préfecture du département.

"Ces alertes ont été immédiatement prises en compte par les services de l’État, et les procédures prévues mises en œuvre". Sur la Bretagne, la préfecture de région évalue quant à elle à une cinquantaine le nombre d'établissements scolaires ciblés.

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Établissements inspectés, doute levé, reprise des cours demain

Pour lever le doute, des inspections ont été réalisées pour l’ensemble des établissements, précise encore la préfecture.

"Ces inspections ont permis d’écarter la présence de toute menace. La plupart des établissements scolaires n’avaient plus d’élèves présents. Les cours reprendront normalement demain, sous les consignes de vigilance déjà en vigueur dans le cadre de la vigilance nationale Vigipirate attentat."

Des aéroports évacués

Dans l’après-midi, l’aéroport de Brest a été également ciblé par une alerte à la bombe.

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"Une évacuation préventive de l’aérogare a été décidée, l’aéroport ayant été lui aussi destinataire d’un mail de menace différent reçu nationalement par plusieurs aéroports, précise la préfecture. Les vols n’ont cependant pas été interrompus", précise la Préfecture du Finistère. "La levée de doute a notamment pu être réalisée grâce à la mobilisation de chiens renifleurs d’explosifs et a permis une réouverture progressive du site au public à partir 16h15".

Sur France 3 Bretagne, le Préfet de région appelle à la vigilance

"Si ces menaces sont toujours prises très au sérieux par les forces de police et de gendarmerie, il faut rappeler à chacun les fondamentaux de la vigilance dans cette période un peu trouble", a souligné sur le plateau de France 3 Bretagne, le préfet de région Philippe Gustin. 

"Le contexte international, le conflit israélo-palestinien et naturellement le drame d’Arras conduisent certaines personnes à avoir envie de faire du mimétisme par rapport à certaines menaces".

"Je veux simplement dire que chacune des atteintes qui aura été constatée sur le territoire de la Bretagne sera poursuivie. On ira jusqu’au bout pour connaître l’identité de ces protagonistes"  

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Philippe Gustin, préfet de la région Bretagne sur les menaces d'attentat ©FTV

"On ne va pas arrêter de vivre, de se rassembler", a poursuivi le préfet de région, "mais j'appelle chacun à la vigilance. Les attentats de 2015, c’était déjà il y a presque 10 ans, on a tendance à oublier parce qu'on a envie d’oublier cela. Mais pour autant, la menace est là."

"Avec la vigilance attentat, 7000 militaires de l’opération sentinelle sont déployés en France, dans les rues, les gares, les aéroports, à proximité des établissements scolaires... Sur les 20 départements de la zone de défense Ouest, les effectifs sont doublés. Nous aurons évidemment une vigilance particulière pour les établissements de culte." 

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