Depuis 1985, l'association Vaincre la mucoviscidose organise les Virades de l'espoir. Cet événement, festif et solidaire, a pour but de récolter des dons pour la recherche contre cette maladie qui touche les voies digestives et respiratoires. Sous le soleil de Plomelin, dans le Finistère, ce dimanche, les Virades de l'espoir ont mobilisé beaucoup de monde.
Il y avait beaucoup d'enthousiasme ce dimanche matin sur la pelouse du stade de Plomelin pour la première Virade de l'espoir organisée dans la commune.
Danièle s'apprête à partir pour une boucle de 8 km à pied. "Je participe à chaque fois, parce que mon petit garçon est atteint de mucoviscidose, donc je marche pour lui " explique cette dynamique grand-mère.
Un nouveau traitement qui donne de l'espoir
Si la mucoviscidose reste une maladie génétique incurable, les avancées médicales adoucissent la vie des malades. Depuis deux ans, le Kaftrio, trithérapie révolutionnaire, soulage 80% des patients. C'est le cas du fils de Chantal, âgé de 14 ans dont l'état de santé s'est stabilisé.
"La muco est toujours là mais il tousse presque plus, et il fait du sport comme les autres enfants, certes avec ses 25 médicaments, mais ça nous a changé la vie" relate la maman bénévole de Vaincre la mucoviscidose.
Pour le président national de l'association organisatrice, ce traitement est une avancée considérable et la preuve qu'il faut continuer de soutenir la recherche. "Il est important de continuer cette lutte parce que justement on connaît des mécanismes qui permettraient de guérir cette maladie, c’est la thérapie génique, mais on n’arrive pas à aller au bout de ce processus de recherche" détaille Daniel Fiant.
Objectif : 5 millions de dons
Pour financer la recherche, les Virades de l'espoir espèrent recueillir 5 millions d'euros de dons à l’échelle nationale. Chaque coureur, chaque marcheur y contribue, à sa façon.
"On s'est dit qu'on allait courir et donner un peu de notre temps, témoigne Fred, On est un peu sportif dans la famille, le but c’était aussi de partager ça avec un peu tout le monde".
Pour Marielle c'est aussi l'occasion de sensibiliser les petits. "Les enfants ont posé beaucoup de questions, ça nous a permis de leur expliquer ce que c’était, et ils étaient contents de venir participer ". Son fils Alexis confirme "ça me tenait à cœur. Il y a beaucoup de monde qui est touché, ça permet de leur sauver la vie, donc c'est bien".
En prime les randonneurs ont eu droit à de magnifiques paysages le long des rives de l'Odet. "C'est un peu un moment magique, le soleil qui passe à travers les feuilles, le lieu, la rivière... je trouve ça trop beau" dit la jeune Loïs.
Beauté du panorama et du geste.
La Bretagne fait partie des régions les plus touchées par cette maladie rare avec presque 500 malades. C'était aussi l'une des plus mobilisées ce week-end.
Avec Claire Louet