Une Quimpéroise s'est lancée dans la lutte contre les poux, un fléau qui épuise les parents tout au long de l'année, rappelle t-elle. Elle initie ainsi ce samedi une opération pour que tous les parents vérifient et traitent les têtes de leurs enfants en même temps.
Déjà en mars 2019, #BalanceTonPou avait créé le buzz. Cette fois, Aline Baudry-Scherer, maman quimpéroise, appelle à une opération de plus grande envergure. Avec un message : "on vérifie la tête de nos enfants, et la nôtre aussi on sait jamais et en cas de contamination. On traite ce samedi 11 janvier, et on renouvelle le 18 janvier !!!"
Un traitement massif ce samedi et dans une semaine
Un traitement que tout le monde doit effectuer en même pour espérer, "enfin, voir disparaître ce fléau" explique la Quimpéroise, qui précise qu'il ne faut pas oublier "de remettre ça samedi 18 pour éradiquer les lentes coriaces passées entre les dents du peigne, et devenues en une semaine des poux fourbes et assoiffés de sang".
Des parasites résistants à l'eau et au shampoing
Il faut savoir que ces petites bêtes "se logent sur toutes les têtes, précise encore Aline Baudry Scherer, même les plus propres et les mieux coiffées. Ils résistent aux shampoings, l'eau ne leur fait pas peur. Ils marchent sur les écharpes, les manteaux, les bonnets, et colonisent les petits cuirs chevelus en se reproduisant à vitesse grand V. Parfois ils ne grattent même pas, et on ne s'aperçoit pas qu'ils sont là."
Les outils pour s'en débarrasser
Les outils pour lutter contre le parasite sont à disposition sur un blog et sur le site "balancetonpou", créé pour l'occasion. Il existe de nombreux shampoings, insecticides, pas toujours bons pour la tête des enfants et qui peuvent en outre perdre en efficacité au bout de quelques mutations des pous ou alors des produits gras qui les étouffent. Un second traitement est nécessaire une semaine après pour tuer les lentes. Et puis il faut passer la chevelure au peigne fin, ce qui permet de faire tomber les parasites.
"Synchroniser ses peignes pour qu'enfin le cauchemar s'arrête"
"Quand un bambin en est débarrassé, rappelle encore la Quimpéroise son voisin a pris le relai" et c'est bien le problème de ce parasite, qui revient plusieurs fois par an dans les classes de nos enfants... "Il existe pourtant une solution simple : s'occuper de ce problème de santé publique, ou en tous cas d'hygiène publique, tous et toutes en même temps." insiste Aline Baudry Scherer : "Toute la classe, toute l'école, toute la ville, tout le pays doit synchroniser ses peignes pour qu'enfin le cauchemar s'arrête".