Emploi et crise sanitaire ne font pas bon ménage pour les jeunes diplômés. En 2020, leur taux de chômage a augmenté de 2,6 % par rapport à l’année précédente. Matéo, Camille et Chloé, trois jeunes Bretons, nous invitent dans leur journal de bord, pour retracer cette année si particulière.
« Les jeunes diplômés sont les premières victimes de cette crise sanitaire. Car c'est une crise qui est due au manque d'opportunités », constate Nicolas Maxime, responsable statistiques à Pôle emploi Bretagne. Impossible de trouver un travail si aucune entreprise ne veut vous embaucher. Mais ces difficultés ne sont pas nouvelles. Depuis près de cinquante ans, la jeunesse se précarise : une partie des jeunes alterne entre contrats précaires et chômage. Le diplôme ne suffit plus à trouver un emploi stable.
Cet article fait partie de “Travail masqué”, une enquête des étudiants en journalisme de Sciences Po Rennes.
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Nous sommes allés à la rencontre de trois jeunes, qui ont partagé avec nous leur quotidien, leurs doutes, leurs peurs, mais aussi leurs aspirations.
Camille est diplômée du master en Sciences de la mer de Perpignan, Matéo a obtenu un DUT (Diplôme universitaire de technologie) en logistique à Saint-Nazaire, et Chloé est sortie de l’école de commerce de Grenoble. Ces trois Bretons d’origine nous racontent l’année écoulée, de leur stage à la recherche de leur premier emploi.
Découvrez la suite de notre long-format sur les difficultés des jeunes diplômés depuis le début de la crise sanitaire :
“Travail masqué” est une enquête réalisée par dix étudiants en master de journalisme à Sciences Po Rennes. Pendant trois mois, des Bretons leur ont raconté leurs vies professionnelles chamboulées par le Covid. Le portrait d’un monde du travail en pleine évolution, à découvrir sur le site de France 3 Bretagne.