Et si les huîtres nous aidaient à mieux comprendre le développement du cancer chez l'Homme ? Des scientifiques de l'Ifremer ont entamé une étude sur ce mollusque bien répandu sur les côtes bretonnes. Ils ont identifié ses capacités d'adaptation aux risques de développement cellulaire.
Une étude pour le moins surprenante est actuellement menée sur les côtes bretonne. Des scientifiques de l'Ifremer tentent de percer les secrets de l'huître. Plus précisément, sur les capacités d'adaptation du mollusque dans le cadre de risques de développement cellulaire.
En effet, dans les parcs ostréicoles, l'huître doit constamment s'adapter selon les marées à des variations de température et de salinité. Elle parvient à mettre en jeu les régulations nécessaires pour continuer sa croissance. Et ainsi, à contrôler l'effet Warburg, l'une des caractéristiques des cellules cancéreuses humaines.
Un atout précieux, qui semble-il relève des mécanismes de protection de l'animal.
Pour les scientifiques, l'idée et de s'inspirer des mécanismes qui suggèrent des pistes d'altération de la cellule. Financé par la fondation Arc pour la recherche sur le cancer, ce projet va être mené pendant deux ans.L'huître possède des mécanismes d'adaptation qui sont inédits, inexplorés. Il y a de grands mystères à soulever", estime Charlotte Corporeau, biochimiste à l'Ifremer.