Le tribunal de Rennes a condamné ce 1er février un habitant de Fougères (Ille-et-Vilaine) à 8 mois de prison ferme et retrait de permis. En juillet dernier, ivre, il s'était livré à une course poursuite et avait fini par s'encastrer dans la vitrine d'un restaurant.
Le tribunal correctionnel de Rennes a condamné ce mardi 1er février 2022 un habitant de Fougères (Ille-et-Vilaine) qui s'était livré à une course poursuite avec les policiers en juillet 2021.
Course poursuite à contre-sens
Cette nuit-là, vers 2h du matin, la police en patrouille avait tenté de contrôler une Renault Megane, mais son conducteur ne lui en avait pas laissé le temps. L'homme de 29 ans avait tourné à gauche au frein à main. Pris en chasse, il avait encore tourné plusieurs fois, toujours au frein à main, empruntant des rues en contre-sens et n'hésitant pas à monter sur le trottoir à vive allure.
Le chauffard avait fini par faire une embardée avant de s'encastrer au 51 rue de la Forêt, soit dans la vitrine du Pap's Food, une enseigne de restauration rapide qui était alors ouverte depuis moins d'un an.
L'homme a été interpellé avec 1,5 g d'alcool par litre de sang et était en possession de cannabis.
"Quoi qu'il arrive, j'étais foutu"
Convoqué devant le tribunal correctionnel de Rennes, ce mardi 1er février, le prévenu a expliqué qu'il se trouvait ce soir-là avec la mère de sa fille, chez sa soeur, et que tous avaient consommé de l'alcool. Il était parti tout seul en voiture lorsqu'il a croisé les policiers.
"Quoi qu'il arrive, j'étais foutu", a-t-il ajouté pour justifier son refus d'obtempérer, admettant qu'il avait à l'époque "vraiment un problème avec l'alcool", avec des "prises massives" qui lui faisaient perdre la notion des réalités.
Des antécédents
Déjà condamné plusieurs fois pour port d'arme blanche, usage de stupéfiants et dégradations, le prévenu avait en 2020 écopé de huit mois de prison avec sursis probatoire pour des violences commises sur une personne dépositaire de l'autorité publique, ainsi qu'un outrage et un usage illicite de stupéfiants.
Aujourd'hui, le prévenu travaille, voit un psychologue et dit être sobre, mais a été condamné ce mardi 1er février à huit mois de prison ferme et une suspension du permis de conduire pendant 5 mois.