Dans un communiqué, la Préfecture d’Ille-et-Vilaine annonce qu’un deuxième cas d’influenza aviaire hautement pathogène a été confirmé dans un élevage de canards de barbarie à Saint-Onen-la-Chapelle. Des périmètres de restrictions de déplacement des volailles sont mis en place autour de l’exploitation.
"Un second cas d’Influenza aviaire hautement pathogène a été confirmé le vendredi 9 septembre 2022 dans un élevage de canards de barbarie sur la commune de Saint-Onen-la-Chapelle en Ille-et-Vilaine" indique la Préfecture d’Ille-et-Vilaine.
Un autre foyer avait été identifié le 1er septembre dernier à Landujan.
L’ensemble des animaux présents dans l’élevage a été abattu. L’éleveur sera indemnisé et comme depuis le début de l’épidémie, des zones réglementées de protection (ZP) et de surveillance (ZS) sont mises en place dans un rayon de 3 et 10 km autour de l’exploitation infectée pour éviter les risques de circulation et de diffusion du virus à d’autres élevages.
Des périmètres mis en place
Les communes concernées dans le rayon de 3 km sont : Saint-Onen-la-Chapelle, Le Crouais, Saint-Méen-le- Grand en totalité et une partie du territoire de la commune de Montauban-de-Bretagne.
Les communes concernées par la zone de 10 km, outre les communes cités précédemment sont : Quédillac, Médréac, Gaël, Muel, Boisgervilly, Bléruais, Saint-Maugan, Saint-Uniac pour l’ensemble de leur territoire et les communes de Montauban-de-Bretagne et Iffendic pour une partie de leur territoire.
Dans ces périmètres, rappelle la Préfecture,' tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques. En particulier, les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs sont interdits.'
Vigilance accrue
En 2022, douze millions de volailles ont été abattues en France dont onze millions dans l'ouest. Les 4 départements bretons sont en zone de contrôle temporaire.
Les services de l’Etat invitent l’ensemble des professionnels de la filière volaille et les particuliers à 'respecter strictement les mesures de biosécurité sur l’ensemble du département et à rester extrêmement vigilants.'
La surveillance de la mortalité des oiseaux sauvages est renforcée et la découverte d’oiseaux sauvages morts doit faire l’objet d’une déclaration auprès du réseau de surveillance SAGIR au 02 99 41 15 99.