Sud Solidaires vient de trouver dans sa boîte aux lettres une facture de 46 345 euros envoyée par la mairie de Rennes. En mai dernier au moment des manifestations anti- loi travail le syndicat avait signé la convention d'occupation.
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C'est le genre de courrier dont on se passerait bien au retour des vacances. Selon le journal 20 minutes qui a eu le courrier en main, le syndicat Sud Solidaire a reçu une facture d'un montant de 46 345 euros emmanant de la mairie de Rennes.
Dans le détail ces 46 345 euros correspondent à 18 800 euros de "remise en état de la structure", 14 500 euros de "réparation de matériel". Viennent s'ajouter des frais de rétroprojecteur, de routeur informatique ou encore de mobilier.
Sud Solidaires envisage de contester le montant de la facture
Le syndicat Sud Solidaires a pour le moins été surpris par le montant de la facture.
Ses responsables envisagent désormais de la contester. D'abord auprès de la mairie puis
devant les tribunaux si aucun accord n'est trouvé. Selon le syndicat
les montants et le matériel listés sur la facture méritent d'être précisés. Aussi ils estiment que l'intervention des forces de l'ordre s'est faite sans ménagement.
Ces dernières auraient ainsi leur part de responsabilité dans les dégradations.
Sud Solidaire seul signataire du bail d'occupation de la salle de la Cité
Le 1er mai 2016 pendant les mobilisations contre la loi travail
les opposants investissent la salle de la Cité à Rennes rebaptisée alors Maison du Peuple. La mairie envisage d'abord de déloger les occupants avant d'accepter de
signer une convention d'occupation avec le syndicat Sud Solidaires. L'occupation avait alors duré
13 jours jusqu'à ce que la police intervienne.
Fin mai les manifestants reprennent possession des lieux pendant deux jours avant de se faire expluser une nouvelle fois.
Pour la mairie: les responsabilités étaient établies dès la signature de la convention
De son côté la mairie estime qu'
elle n'a jamais dissimulé ses intentions.
Dès la signature de la convention il était clair que les dégradations et disparition de matériel seraient facturées aux signataire de la convention d'occupation. Elle ne conteste pas les chiffres publiés.