1/8 de finale de Coupe de France. Le Stade Rennais surclasse Sochaux 6 à 1. L'entraîneur félicite l'équipe adverse

Le Stade Rennais a dominé sans aucun souci Sochaux, son adversaire de 1/8 de finale de Coupe de France. Il lui inflige un 6 à 1. Une différence de niveau avec le club de National qui s'est révélée évidente dès la première mi-temps. À la fin de la rencontre, Julien Stéphan a tenu à souligner le parcours exceptionnel de Sochaux dans la compétition et la ferveur des supporteurs sochaliens du Stade Bonal.

Ce mardi 6 février au soir, l'expression "jamais deux sans trois" ne s'est pas révélée exacte à Sochaux. Les Franc-Comtois qui avaient sorti Lorient et Reims, deux pensionnaires de Ligue 1, aux tours précédents de la Coupe de France, n'ont pas fait le poids contre des Rennais qui n'ont laissé aucun répit à leurs adversaires. Pour autant, les Jaune et Bleu ont pu compter sur un public qui n'a pas arrêté de soutenir son équipe sur son terrain. 

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Il faut tirer un grand coup de chapeau à ce public, qui n'a eu de cesse de pousser ses joueurs malgré le score.

Julien Stéphan,

entraîneur du Stade Rennais

L'entraîneur du Stade rennais s'est dit "fier et satisfait du comportement" de ses joueurs, qui ont enchaîné quatre victoires en Ligue 1, outre cette qualification en quarts de finale de la Coupe de France.

Il a tenu à rendre hommage à son adversaire du soir : "Il faut féliciter cette équipe de Sochaux pour son parcours extraordinaire depuis le début de la saison, et tirer un grand coup de chapeau à ce public, qui n'a eu de cesse de pousser ses joueurs malgré le score, a salué Julien Stéphan. Ce qu'ils ont fait, c'est exceptionnel !"

Julien Stéphan a toutefois regretté la blessure d'Enzo Le Fée sorti sur une civière en tout début de match, l'un des Rouge et Noir en forme en ce moment : "C'est musculaire, ça a l'air sérieux, ça va durer plusieurs semaines", a-t-il indiqué.

4 - 0 dès la première mi-temps

Dès les premières minutes de jeu, les Rennais ont donné le tempo de la rencontre. Ils s'apprêtaient à ne faire qu'une bouchée des Sochaliens.

Après plusieurs tentatives infructueuses, comme cette première mèche allumée par Benjamin Bourigeaud (11e minute de jeu) ou encore ce face-à-face perdu par Arnaud Kalimuendo devant Mathieu Patouillet (19e), Amine Gouiri a fait sauter le verrou sochalien d'une frappe sublime dans la lucarne (24e).

Immobile à cette occasion, Mathieu Patouillet n'a rien pu faire quelques minutes plus tard quand Ibrahim Salah a décoché une reprise de volée puissante à bout portant (29e).

La tempête s'est poursuivie : Arnaud Kalimuendo a repris en taclant un centre d'Adrien Truffert (35e), avant d'inscrire un doublé d'une frappe maligne à ras de terre, sans élan (41e). 

En un peu plus d'un quart d'heure, Rennes venait de matérialiser au score l'écart de deux divisions entre les deux équipes.

Défaite dans la joie

La deuxième période a commencé sur les mêmes bases, Gouiri marquant à son tour un doublé (47e) en étant à l'affût d'une frappe en pivot de Ludovic Blas, entré à la mi-temps, mal repoussée par Patouillet. Le capitaine rennais Benjamin Bourigeaud s'est invité à la fête en fin de match (81e).

Entre-temps, Malcolm Viltard avait tout de même réduit le score d'un pénalty tiré à contrepied (65e), célébré comme une victoire par le Stade Bonal.

Cela n'a pas suffi à Sochaux, mais qu'importe, l'aventure a tout d'un conte de fée pour le club presque centenaire, qui a frôlé le dépôt de bilan avant d'être sauvé par des investisseurs de la région, les collectivités locales et les Sociochaux, un groupe de supporters entré au capital et dans la gouvernance.

Rennes devrait connaître son adversaire de 1/4 de finale ce jeudi soir.

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