C'est l'un des plus gros rendez-vous numérique de la région. La 11ème édition du célèbre festival des cultures vidéoludiques a lieu, du 22 au 24 mai prochain, au Liberté à Rennes. Rois ou reines de la manette, curieux, professionnels ou amateurs, 3, 2, 1...FIGHT !
Le Stunfest, festival de jeu vidéo rennais prend de l'ampleur ! Depuis deux ans, on le retrouve au Liberté, une bien plus grande salle qu'à ses débuts, même si encore jugée trop petite par ses organisateurs. "On reste à l'étroit." confirme Aymeric Lesné, l'un des co-coordinateurs de l'événement. L'année dernière, 9000 visiteurs avaient répondu présents. Pour cette 11ème édition prévue du 22 au 24 mai, plusieurs nouveautés à signaler et toujours cette envie de se développer .Hadoken
Le Stunfest était à l'origine orienté sur les jeux de combats. Il s'est depuis élargi à d'autres disciplines et propose d'autres activités ludiques. Cette année, et preuve de sa notoriété, il intègre le cercle très fermé des villes étapes du Capcom Pro Tour pour le tournoi Ultra Street Fighter. A la clé ? 15 000 dollars pour le gagnant. Quelques stars, des joueurs très connus sont attendus comme le coréen Poongko et le japonais Daigo Umehara.Pour ce genre de compétitions, certains font le déplacement grâce à leurs sponsors, d'autres sont invités par le Stunfest, comme le chilien Misterio, l'un des meilleurs sur King of Fighters. "On invite plutôt des outsiders, des joueurs qu'on a envie de faire connaître, pour qu'ils viennent tenter leur chance en Europe." A quoi reconnaître un bon joueur ? "Comme dans tous les sports, il a des qualités techniques, il connaît le jeu dans ses moindres recoins, il possède de l'habileté dans le maniement de la manette. Et il a un gros mental." résume Aymeric Lesné.
Le jeu vidéo, c'est comme le cinéma ou la musique, il y a des grosses productions hollywoodiennes mais aussi des petites créations. (A.Lesné)
Le Stunfest continue ainsi de porter la création de jeux indépendants et d’auteur. 36 nouveautés y seront présentées, qu'elles soient locales ou nationales. Première cette année, des jeux se verront décerner des prix, sous la houlette de Douglas Alvez, historien du jeu vidéo.
S'évader du Liberté
Le festival commencera bien avant le week-end, hors les murs comme au Warpzone, bar eSport, et même au cinéma. Jeudi 21 mai, le Gaumont diffusera "King of Kong" un documentaire sur l'histoire de Billy Mitchell et Steve Wiebe, deux joueurs américains qui ont tout fait pour devenir champions du monde sur Donkey Kong. Sortir, travailler avec des structures éducatives comme les bibliothèques ou les écoles tout en continuant le travail avec les professionnels du secteur, voilà toute l'ambition du Stunfest.
Aymeric Lesné rappelle que plusieurs approches du Stunfest sont finalement possibles : " l'approche intellectuelle avec des conférences, plus festive avec les concerts en soirée".
Les festivaliers pourront aussi déambuler et jouer aux bornes d'arcade en libre-service, assister aux "superplays", des compétitions où il faut terminer un jeu le plus vite possible, et se replonger avec nostalgie dans d'anciens jeux avec le stand de "retrogaming"...