Un second individu, suspecté d’avoir participé aux faits d’assassinat du 2 novembre à proximité du CHU de Pontchaillou à Rennes, a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire. Selon le procureur de Rennes, il s’agit d’un homme de 22 ans déjà condamné pour des faits de violences, enlèvement et séquestration et détention de stupéfiants.
Il était recherché depuis l'agression mortelle d'un jeune de 19 ans, sur la passerelle surplombant la voie ferrée à proximité du CHU de Pontchaillou à Rennes. Le jeune homme, âgé de 22 ans a donc été identifié, interpellé, mis en examen et placé en détention provisoire, indique le Parquet de Rennes ce jeudi 7 novembre 2024. Il est connu de la justice pour avoir été condamné à trois reprises par le tribunal pour enfants de Rennes, pour vol aggravé et pour des infractions liées au trafic de stupéfiants.
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Dans un communiqué, le procureur de la République de Rennes rappelle que la victime, avait été agressée le 2 novembre, à proximité du CHU de Pontchaillou, par deux individus. "L’un d’eux lui a porté plusieurs coups de couteau, le second l’a ensuite fait chuter au sol en lui portant un coup de pied au niveau des jambes, puis lui a porté des coups de poing au niveau du visage".
Le soir même de l'agression, un jeune homme de 18 ans s’était présenté au commissariat de police de Rennes, en avouant être l’auteur des coups de couteau. Il a été placé en garde à vue, il a admis avoir voulu régler "un différend" avec la victime, sans préciser de quelle nature. Pour ce faire, il avait acheté un couteau peu de temps avant les faits. Il a confirmé avoir porté les coups de couteau, puis a fait usage de son droit au silence pendant le reste de la garde à vue.Le deuxième agresseur présumé a donc été placé en détention ce 7 novembre.
L’autopsie sur la victime révèle trois blessures
Une autopsie réalisée mardi 5 novembre avait confirmé la présence de trois blessures par arme blanche, au bras, au cœur et au foie, les deux dernières étant mortelles.
Selon le parquet, la victime était également connue de la justice pour des infractions liées au trafic de stupéfiants. Il précise que si ces éléments sont de nature à faire penser que "les faits sont en lien avec un tel trafic, cela n’est pas établi en procédure et l’instruction aura pour but de le préciser, ainsi que d’identifier et d’interpeler le 2nd individu ayant frappé la victime".
