Jusqu'à ce samedi 2 septembre à 18h, c'est la braderie des biblis au gymnase du groupe scolaire Léon Grimault à Rennes : plus de 20.000 livres et CD sont à vendre à 1 euro. L'événement a lieu tous les 2 ans, histoire de faire de la place dans les rayons et de renouveler l'offre de lectures dans les 11 bibliothèques de quartier de la ville.
Depuis le vendredi 1er septembre, il y a foule au gymnase du groupe scolaire Léon Grimault à Rennes. Pour une fois, pas pour faire du sport. Non, pour lire, tout en faisant de bonnes affaires. Ne cherchez surtout pas un titre en particulier : romans, livres jeunesse, essais, BD, livres de cuisine… Il y a de tout, et mêmes les bibliothécaires ne savent pas ce qui va sortir des cartons : "C'est une vente au déballage. Et moi je pars du principe que les gens peuvent découvrir des livres qu'ils ne cherchaient pas", explique Anne Girardet, bibliothécaire en charge de la braderie des biblis.
Découvrir des livres qu'on ne cherchait pas
La braderie des biblis… C'est souvent un moment à ne pas manquer, comme pour Stéphanie Poulard, enseignante à Servon-sur-Vilaine, qui est venue faire son marché avant la rentrée pour sa classe de CM1 : "Je cherche les perles pour enrichir la bibliothèque de ma classe", avoue-t-elle.
Tous les livres à 1 euro
L’événement attire une foule de petits et grands lecteurs … tous en quête de nouvelles histoires. Mais au-delà, c'est plus écologique et plus économique. Seule limite pour le lecteur : pas plus de 30 documents par personne, à 1 euro le livre, alors attention à ne pas s’emballer !
Chaque année, on a de la chance, on achète beaucoup de nouveautés. Les lecteurs s'en rendent compte, je pense. Il s'agit de garder des collections très attractives. Donc, forcément, les murs, on ne peut pas les pousser.
Anne Girardetbibliothéquaire en charge de la braderie des biblis
Tous les deux ans, les 11 bibliothèques de quartier de la ville de Rennes se séparent ainsi d’une petite partie de leur fonds. Un déstockage indispensable, selon la bibliothéquaire Anne Girardet : "Chaque année, on a de la chance, on achète beaucoup de nouveautés. Les lecteurs s'en rendent compte, je pense. Il s'agit de garder des collections très attractives. Donc, forcément, les murs, on ne peut pas les pousser".
Les quelques 20.000 livres sortis des bibliothèques vont donc continuer à circuler et à être lus. Les invendus, quant à eux, seront confiés à une entreprise d’insertion.