C'est la fin de la mise à disposition des cahiers de doléance dans les mairies depuis ce mercredi 20 févier. Ils ont été remis en préfecture, où une synthèse doit être faite. Mais il faut bien faire un constat: il ne semblent pas, comme par exemple à Bain-de-Bretagne, avoir mobilisé les foules.
On y retrouve les revendications entendues sur les ronds-points depuis la fin du mois de novembre: plus de justice sociale, les fins de mois difficile, "que penser d'une retraite à 1000 euros ?", le RIC, le retablissement de l'ISF.
Mais dans cette commune de 7 500 habitants, où ils sont nombreux a relier quotidiennement Rennes à 30 kilomètres de là, ceux qui sont allés noircir les pages du "cahier de doléances et de propositions" ne sont pas nombreux.
"Je n'ai pas pris le temps de le faire, même si les sujets me concernent quand même" confie une passante, "et il y a déjà beaucoup de gens qui ont exprimé des choses."
avoue ce retraité.Si j'avais eu des revendications spéciales, j'y serais allé, mais on est un peu des spectateurs vis à vis des événements
Le maire, Yves Thebault, a pu le constater au fil de la vingtaine de pages, les remarques touchent d'abord au quotidien, les toutes petites retraites, la difficultés de se loger. Mais "il faut être réaliste, il ne s'agit pas de répondre aux attentes individuelles, il s'agit de répondre aux attentes de l'intérêt général de la population française".
En espérant, insiste le maire, tout comme ceux qui se sont déplacés, que tout cela ne reste pas lettre morte.