Des cahiers de doléances avaient été mis à disposition des citoyens, dans chaque mairie, dans le cadre du grand débat national. Depuis le 20 février, ils ont été remis aux préfectures.
Les citoyens devaient pouvoir remplir les cahiers de doléances jusqu'au 15 mars. Mais surprise, la date butoir a été avancée au 20 février à la dernière minute. "C'était un petit peu surprenant (...) l'inquiétude était d'informer les habitants à temps", déclare Bénédicte Moniot, secrétaire générale à la mairie de Belleneuve, un village de Côte-d'Or.
Marc Boeglin, maire de la commune, doit désormais envoyer une dizaine de doléances à la préfecture de Dijon.
L'heure de l'examen
"Toutes les contributions vont être numérisées, centralisées, analysées de telle sorte que le gouvernement ait à sa disposition l'ensemble des éléments pour étudier les propositions qu'il fera après le 15 avril", explique Joël Bourgeot, sous-préfet de Montbard.
Il n'est donc plus possible de soumettre des doléances en mairie, mais la plateforme en ligne reste ouverte jusqu'au 15 mars.