En Bretagne comme ailleurs, les capacités physiques des lycéens sont à la baisse

Depuis les années 1970, les lycéens sont de moins en moins sportifs. La faute aux changements de comportements et d'activités. En Bretagne, des professeurs de sport de l'UNSS  sensibilisent les éleves aux risques de la sédentarité pour leur santé.

La sédentarité. Elle semble être le pire ennemi de l'activité sportive des jeunes de ce début de XXIsiècle. La faute aux nouvelles technologies, jeux vidéo et autre écrans qui les rendent toujours plus immobiles. De plus, ils sont de moins en moins nombreux à pratiquer un sport quotidiennement ou hebdomadairement. 
 

Journée de sensibilisation

Dans les années 1970, un lycéen lambda courait un 800 mètres en trois minutes en moyenne. Désormais, il lui faut une minute de plus pour parcourir la même distance.

En Ille et Vilaine, les professeurs de sport de l'UNSS sont bien conscients de cette baisse des capacités physiques de leurs élèves. C'est pour cela qu'ils ont décidé de mettre en place des journées de sensibilisation, comme c'était le cas le mercredi 15 mai au campus Beaulieu à Rennes. 
 
Dix lycées ont répondu à l'appel et 150 volontaires se sont présentés pour passer les épreuves. Sportifs, un peu, beaucoup, passionnément, ou pas du tout, tous les profils étaient représentés. Plusieurs tests étaient proposés aux élèves : vitesse, souplesse, endurance, équilibre, réflexes... Ensuite, ils avaient le droit à un débriefing personnalisé avec un professeur qui leur a expliqué dans quelle condition physique ils se trouvaient, ainsi que les pistes d'amélioration.
 
©France 3 Bretagne
 

Prévenir de maladies métaboliques

Les professeurs de sport se rendent compte depuis plusieurs années que certains de leurs élèves ne pratiquent aucune activité physique régulière. Ils s'inquiètent car cette inactivité entraîne des complications au niveau de la santé. Erwan Tortuyaux, professeur d'EPS, l'assure :

"en quarante ans, les élèves ont perdu 25% de leurs capacités physiques cardio-respiratoires."

Mais ce ne sont pas les jeunes qui sont feignants. La faute vient du changement des modes de vie. "Nous avons encore tous le patrimoine de chasseurs-cueilleurs de nos ancêtres. Sauf qu'eux courraient en moyenne 15 kilomètres par jour ! Aujourd'hui, on inflige de l'activité différente voire inexistante."
Et le corps humain répond en développant des maladies métaboliques comme le diabète ou certains cancers face à cette situation.

Ces pathologies peuvent toutefois être évitées en "modifiant son mode de vie et par une bonne nutrition" rassure le professeur. 
 
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