Centre de rétention administrative de Rennes : visite de la sénatrice Christine Prunaud

Visite politique ce jeudi, au Centre de rétention administrative de Rennes. La sénatrice communiste des Côtes-d'Armor, Christine Prunaud a profité de son statut de parlementaire pour pousser les portes de ce centre, où sont "retenus" les étrangers en situation irrégulière.

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Le centre de rétention administrative de Rennes, ouvert en 2008, avec 56 places, est un des 24 centres du genre en France. C'est la première fois, que Christine Prunaud, la sénatrice des Côtes d'Armor pénètre dans ce type d'établissement. Elle y rencontre un homme, arrêté le matin à l'aéroport de Lorient. Pour avoir refusé de retourner en Guinée, il a été placé au centre de rétention adminstrative. 
 

De plus en plus d'étrangers à passer par le Cra de Rennes


La moyenne d'âge est de 28 ans dans le centre, où beaucoup des étrangers présents, sont originaires d'Afrique du nord. En 2018, 1179 personnes sont passés dans ce centre, c'est 10% de plus que l'année précédente ; et depuis fin 2017, les chiffres sont en augmentation. Selon la Cimade, l'Etat aurait donné des instructions pour renforcer les placements, après le double meutre à la gare Marseille -Saint-Charles en octobre 2017.
 

Durée plus longue des rétentions


Le nombre d'expulsions des personnes placées dans le Centre, tourne effectivement autour de 20 %. Ce pourcentage reste stable en revanche l'allongement de la durée de rétention est passée de 45 à 90 jours.
 

A quoi servent ces centres ?


A la fin de la visite la sénatrice s'interroge toujours, sur la raison d'être de ces centres.  Une visite qui la conforte dans son idée de leur suppression. "Il faut simplement qu'il y ait un accueil plus large, plus digne au niveau du gouvernement, organisé par les départements, les régions, mais bon sang, on est capable d'accueillir tous ces réfugiés !" conclut-elle. Elle va désormais pouvoir compléter son rapport sur les migrants.
 

Le reportage à Saint-Jacques de la Lande (35) de Catherine Carlier, Lionel Bonis et Jean-François Barré

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