Ce lundi 28 octobre, une enquête a été ouverte "pour tentative d’homicide en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime", à la suite de la blessure par balles d’un jeune garçon de 5 ans, ce samedi 26 octobre. Ce dernier a subi une nouvelle opération ce lundi 28 octobre. "Son état semble stabilisé mais le pronostic vital reste toujours engagé."
A la suite de la blessure par balles d’un jeune garçon de 5 ans sur la commune de Pacé, ce samedi 24 octobre 2024, une enquête a été ouverte par le parquet de Rennes, "pour tentative d’homicide en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime", indique le procureur Frédéric Teillet, le procureur de la République de Rennes. L'enquête a été confiée à la Section de Recherches et à la Brigade des recherches de la Gendarmerie de Rennes.
Le communiqué précise : "les premières investigations confirment que le père du jeune homme, qui demeure Rennes, alerté qu’un groupe d’hommes était à sa recherche, a souhaité le mettre à l’abri chez la mère de l’enfant, et s’y cacher également."
En quittant son domicile et au volant de sa voiture, "il s’est aperçu qu’un véhicule, dont les occupants étaient cagoulés, le suivait. Bien qu’il ait essayé de les semer, au moins l’un d’eux a ouvert le feu à plusieurs reprises sur son véhicule, touchant l’enfant à deux reprises, à la tête", rapporte le procureur de la république.
Le pronostic vital de l'enfant "toujours engagé"
"Les investigations médico-légales confirment ces deux blessures par balle au crâne de la jeune victime." L'enfant a été opéré à deux reprises, ce dimanche 27 octobre et ce lundi 28 octobre. "Son état semble stabilisé mais le pronostic vital reste toujours engagé", informe le communiqué.
Puisque l'enquête a permis d'établir des liens avec "le trafic de stupéfiants du quartier de Maurepas, à Rennes, le parquet de Rennes a décidé d’affecter ce dossier à sa section en charge de la criminalité organisée (JIRS) et d’adjoindre aux services spécialisés de la gendarmerie déjà saisis (section et brigade des recherches) ceux de la DCOS de la police nationale de Rennes, ainsi que l’antenne de Rennes de l’OFAST, office spécialisé dans le trafic de stupéfiants" indique le procureur de la République. Ces services vont travailler "en co-saisine sous l’autorité de la JIRS de Rennes".