Jeudi 21 décembre, le Premier ministre Edouard Philippe va conclure les États généraux de l'alimentation (EAG). L'objectif principal est de renforcer les filières agricoles et de répondre aux attentes des consommateurs. Les agriculteurs bretons s'impatientent.
Après plusieurs mois de travaux, le Premier ministre, Edouard Phillipe va rendre publiques les conclusions des États généraux de l'Alimentation. L'objectif était double, respecter l'environnement avec une alimentation saine et prendre en compte les enjeux économiques des différentes filières de l'alimentation.
Des disparités entre les filières
Si le secteur agroalimentaire s'améliore doucement (+ 0,5%), c'est grâce aux entreprises de transformation qui se portent nettement mieux que les exploitations agricoles. La situation de ces dernières ne s'améliore pas, en septembre dernier, 1 281 exploitations agricoles ont été mis en défaillance - liquidations et redressements judiciaires ou placements en sauvegarde - durant les 12 derniers mois en France. De plus, d'après la MSA, la sécurité sociale des agriculteurs, il y a une baisse des nombres de chefs d'exploitation à s'installer.
Repartir de l'avant
À la demande du président de la République, un projet de loi pour 2018 est prévu. Il prévoit de fonder les contrats entre les agriculteurs et les industriels et distributeurs, sur les coûts de production. Ainsi comme Emmanuel Macron l'avait annoncé en octobre, les prix devront être construits à partir des coûts de production et de distribution des producteurs. "Il faut mettre fin à la guerre des prix, du prix le plus bas afin que les agriculteurs puissent vivre ou revivre de leur travail" expliquait le chef de l'Etat en octobre dernier. De plus, le seuil de vente à perte pourrait être relevé pour tous les produits alimentaires.
La loi devrait être présentée via des ordonnances au premier semestre 2018.