Greffe de rein. "J'avais l'impression de la faire renaître". Le message d'espoir d'une fille et de sa mère

Grâce au don de sa mère, Elodie, atteinte d'une maladie du rein, a pu être greffée au service néphrologie du CHU de Pontchaillou à Rennes. Aujourd'hui, les deux femmes témoignent pour souligner l'importance de ce geste de la part de donneurs vivants.

Devant  le blog familial, baptisé subtilement "rein que pour elle", Chantal et Elodie feuillètent un épisode extraordinaire de leur histoire. En février 2021, la maman donne un rein à sa fille. Toutes deux sont hospitalisées au CHU de Rennes pour  l'intervention. La greffe est aujourd'hui réussie. 

Ma fille est sortie de l'hôpital le 23 février et elle est née le 24. Comme je suis sa mère, j'avais l'impression de la faire renaître.

Chantal, Maman d'Elodie et donneuse

 Elodie est atteinte de la maladie de Berger, une affection auto-immune qui provoque une insuffisance rénale. Elle est détectée lors d'une simple analyse d'urine. Ses symptômes vont finir par empoisonner le quotidien d'Elodie avec une fatigue de tout les instants, des douleurs lombaires, des nausées. Aujourd'hui, elle va bien mais a toujours besoin d'un suivi. 

Eviter les rejets de la greffe

Elle explique : " On surveille les taux d'antirejet, il y a des visites régulières à l'hôpital pour doser et adapter les médicaments, avec quand même beaucoup de prises assez contraignantes. Et puis il y a une certaine crainte car le greffon n'est pas à vie. On sait que cela a une durée limitée d'une vingtaine d'années."  Malgré tout, dans son parcours, Elodie reconnait avoir eu de la chance.

Si je n'avais pas eu de donneur vivant, j'aurai eu besoin d'une greffe de donneur décédé et là c'est la loi du hasard avec des délais d'attente très longs. Dans ce cas, on peut avoir besoin d'une dialyse rénale car l'état général se dégrade.

Elodie, greffée du rein

 La jeune femme, qui n'a jamais cessé de travailler alors que sa santé vacillait, est désormais beaucoup plus en forme. Elle profite de la vie et du cadeau de sa mère. Chantal, elle, un peu fatiguée à la sortie du bloc opératoire, s'est remise de l'intervention et pour inviter d'autres à faire le même geste qu'elle, insiste sur le fait que les donneurs n'ont pas de séquelles.

Pour en savoir plus sur le don d'organe : le site de France Adot

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