Valentin Gomes, l'étudiant originaire de la métropole rennaise et disparu dans les Ardennes lors d'un week-end d'intégration, est décédé. Il a été retrouvé mort à la suite des recherches menées depuis que l'alerte a été donnée, près d'une ferme, à cinq kilomètres du lieu de la fête.
Valentin Gomes, l'étudiant de 23 ans porté disparu depuis la soirée de samedi lors d'un week-end d'intégration dans les Ardennes, a été retrouvé sans vie ce mardi à cinq kilomètres du camping où avait lieu l'événement.
Le jeune homme, originaire de Betton, dans la métropole rennaise, était activement recherché par les gendarmes et la Croix-Rouge, assistés d'un hélicoptère et d'un maître-chien.
Des étudiants ainsi que la famille, venue sur les lieux, ont participé aux recherches, tout en s'activant sur les réseaux sociaux pour relayer l'appel à témoin.
Selon les premiers témoignages recueillis, Valentin Gomes, étudiant en 5ème année à Polytech' Lille et engagé au Bureau des étudiants (BDE), n'est pas allé directement se coucher après avoir quitté la soirée.
D'après un communiqué de la direction de l'école, qui s'est rendue sur place pour participer aux recherches et accueillir la famille, un vêtement de Valentin a été retrouvé dans le jardin d'une maison d'un hameau situé au nord de Signy-l'Abbaye.
La commune est connue pour accueillir régulièrement ces week-ends d'intégration. Ce n'était pas le premier organisé par le réseau Polytech à cet endroit. Des week-ends d'intégration, de l'avis de parents d'élèves, bien organisés et bien encadrés.
Une enquête ouverte pour violences volontaires
"Je confirme la découverte ce mardi matin d'un corps sans vie dans un champ aux environs de Signy-L'Abbaye, qui pourrait être celui de l'étudiant disparu" indique à l'AFP le procureur de Charleville-Mézières, Laurent de Caigny. "Au vu de cette découverte singulière par le lieu et des tous premiers constats, possibles traces de violences sur le corps sous réserve des constatations médico-légales à venir, j'ai ordonné l'ouverture d'une enquête pénale criminelle, sous la qualification de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner" déclare-t-il.
L'enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Reims, avec l'appui de la gendarmerie départementale, "déjà mobilisée sur la disparition inquiétante de l'étudiant, ajoute le procureur de Charleville-Mézières précisant "qu'aucun autre élément" ne pourrait être communiqué à ce stade.
Une cellule psychologique a été mise en place.