Nommé vendredi dernier président exécutif du Stade Rennais, Arnaud Pouille a réaffirmé ce jeudi qu'une qualification européenne restait "l'objectif" du club, actuellement 12e de Ligue 1. Il a adressé une feuille de route au propriétaire : la famille Pinault.
"L'Europe, vous le savez, oui, c'est l'objectif et c'est clair et c'est précis", a affirmé le nouveau dirigeant lors de sa présentation à la presse. Après sept ans et demi à la tête du RC Lens, qu'il avait mené de la Ligue 2 à la Ligue des champions, Arnaud Pouille a remplacé Olivier Cloarec alors que Rennes avait fini 10e l'an dernier, ratant pour la première fois depuis six ans l'Europe.
"La trajectoire du Stade Rennais, l'an dernier, elle l'interrogeait, forcément", a estimé le nouveau dirigeant à qui la famille Pinault, propriétaire du club, a dressé "une feuille de route très claire".
Alban Gréget, président du conseil d'administration du club et représentant de la famille Pinault, a loué "une expérience complète (et) une expertise ciblée sur ce que souhaite faire le club pour les prochaines années" chez M. Pouille, décrit comme "une personnalité engagée, structurée, sérieuse, et en même temps entraînante".
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Julien Stephan pas menacé dans l'immédiat
Malgré ces résultats décevants (deux victoires, un nul, quatre défaites), la place de l'entraîneur Julien Stephan ne semble pas menacée dans l'immédiat. "L'arrivée d'Arnaud est totalement indépendante du choix d'un entraîneur", a assuré M. Gréget.
"Après c'est Arnaud et Frédéric (Massara, le directeur sportif) qui vont gérer le club, diriger, et donc se poser cette question que tous les dirigeants doivent se poser en permanence sur leur coach", a-t-il complété. "J'ai passé beaucoup, beaucoup de temps avec Julien (...) qui est en permanence en recherche de solutions", a indiqué de son côté Arnaud Pouille. "Il sait que la situation n'est pas facile en termes de résultats, mais je vous garantis que ça bosse, ça bosse, ça bosse", a-t-il martelé.
"Beaucoup de mieux dans la volonté"
Présent dès samedi lors de la défaite contre Monaco (1-2), le nouveau président a vu "beaucoup de mieux dans la volonté" affichée par les joueurs. "Les statistiques disent qu'on aurait dû marquer plus de points à l'heure actuelle, mais on est à cette place-là. Donc, on la regarde, froidement, et on se dit comment faire en sorte de gagner une place, deux places, puis on verra un peu plus tard où on se situe", a-t-il conclu.
