Le projet de TGV Paris-Brest est-il remis en question?

Dans une interview sur France2, le ministre du budget évoque l'abandon de projets d'infrastructures, faisant allusion à la bretagne à Grande Vitesse. Est-elle menacée?

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"Il faudra élaguer". C'est une interview dans télématin de Jérôme Cahuzac sur France2 qui jette le doute sur le futur de certains projets d'investissements annoncés par le précédent gouvernement. "on peut se demander si prolonger telle ou telle ligne TGv pour un gain de temps marginal est préférable à l'entretien du réseau" a précisément dit le ministre du budget. Cela ressemble fort au cas de figure breton, dont la convention de financement a été signée le 13 juillet dernier. Notons cependant que la part de l'Etat dans le projet global est de 28,4%.
Un débat public demandé pour le premier semestre 2013
Hasard du calendrier (ou pas), les comités de pilotage des différents projets ferroviaires pour les lignes Rennes-Nantes/Rennes-Brest/Rennes-Quimper se sont réunis hier. 
Les deux comités de pilotage ont partagé l’objectif de saisir la Commission Nationale de Débat Public à l’automne 2012 en vue de l’engagement d'un débat public commun sur ces projets au premier semestre 2013.

La réaction de Bernadette Malgorn

« Certes, un grand projet d’infrastructure comme une Ligne à grande vitesse doit avoir une rentabilité socio-économique. Mais calculer cette rentabilité en rapportant l’investissement aux seules minutes gagnées, pour un seul train sur un seul itinéraire, est un piège dans lequel les socialistes essayent de nous faire tomber. Entre l’économie financière et l’économie réelle nous avons choisi. La question qui se pose est : en quoi une ligne à grande vitesse va-t-elle rapporter en termes de développement économique et d’attractivité pour les territoires concernés, permettre d’accroître la compétitivité des entreprises, créer de la richesse et des emplois »-

Bernadette MALGORN, représentante de l'opposition au Conseil Régional.

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