Le tribunal administratif a débouté l’association La nature en ville, qui demandait la suspension des travaux d’extension du centre d’entraînement de la Piverdière. Le Stade Rennais peut donc reprendre son chantier interrompu début août.
Est-ce l’épilogue d’une feuilleton qui dure maintenant depuis quelques années ?
En mars dernier, la mairie de Rennes autorisait le Stade Rennais à aménager la Piverdière. Elle accordait le droit au club de passer de 11,5 à 15 hectares et de bâtir 9 000 m² de bâtiments.
Une aberration, selon l’association Nature en ville. Cette dernière a donc demandé de suspendre l’exécution des travaux. Pour cela, elle a déposé un recours auprès du juge des référés, le 6 août dernier. En cause, une insuffisance de l’étude d’impact auprès des espèces protégées et de l’étude d’impact de l’eau.
Dans une ordonnance rendue le 2 octobre, le juge des référés a débouté l’association. Il n’a pas retenu non plus la méconnaissance du code de l’environnement, ni l’irrégularité de l’enquête publique, ni l’insuffisance de l’étude d’impact.
La Nature en Ville est condamnée à verser 1 000 euros à la commune de Rennes et la même somme au Stade Rennais Football Club.
Quant aux travaux d’extension, ils vont pouvoir reprendre.