Quelque 300 jeunes ont défié les forces de l’ordre Place Sainte-Anne, à proximité de la « maison du Peuple », avant s’en prendre à un commissariat et des vitrines.
Quelques heures après l'évacuation de la salle de la Cité, plusieurs centaines de militants se sont rassemblées Place Sainte-Anne.
Après un face-à-face calme avec les forces de l’ordre et l’installation de barricades, certains ont commencé à s’en prendre à des caméras de surveillance et aux palissades du chantier du métro. Les forces de l'ordre ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, et les manifestants se sont dirigés vers le centre-ville, certains commettant de nombreuses dégradations sur leur passage.
Les vitres d'un commissariat ont été brisées, plusieurs agences bancaires ont eu les palissades en bois mises en place pour les protéger arrachées, leurs vitres brisées à l'aide de poutres, l'intérieur saccagé.
#Rennes La permanence #PS et l'hôtel de ville (PS) ont été également cibles des manifestants #LoiTravail pic.twitter.com/ZqwCr0NTOw
— B3zero (@B3zero) May 14, 2016
Des boutiques de vêtements, le local du PS ont aussi eu leurs vitrines brisées. Quand la mairie socialiste a été à son tour attaquée, les forces de l'ordre sont intervenues pour éloigner ces manifestants casseurs.
"Nous avons eu affaire à des actions commando très violentes préparées, avec des manifestants très mobiles qui se divisaient parfois en plusieurs groupes", a indiqué à l'AFP le préfet délégué de la zone de défense et de sécurité ouest Patrick Dallennes, précisant que deux personnes avaient été interpellées. "On oublie complètement les revendications contre la loi travail, c'est de la violence contre l'économie, les institutions".
Les actions de casse ont cessé peu après 23h00, certains groupes enlevant leurs vêtements sombres pour les dissimuler dans des sacs avant de se disperser en ville, a constaté l'AFP.