Sa maison à Rennes, était occupée depuis 21 mois par des squatteurs. Le tribunal d'Instance de Rennes en a ordonné vendredi l'expulsion immédiate. Maryvonne Thamin, âgée de 83 ans, devrait pouvoir rentrer chez elle ce mardi.
L'affaire avait suscité bien des polémiques, et des manifestations d'extrémistes de part et d'autres. Une octogénaire, qui n'habitait plus sa maison, occupée depuis des mois par des squatteurs, va pouvoir la retrouver demain. Un huissier est passé déposer l'ordonnance d'expulsion, il n'a trouvé personne et a glissé le papier sous la porte.
Ordonnance d'expulsion immédiate
Les murs de la maison ont été taggés et des banderoles sont pourtant réapparues aux fenêtres, quelques squatteurs seraient donc toujours dans la maison, mais Maryvonne Thamin, qui confiait vendredi n'être pas très rassurée, devrait pouvoir réintégrer son habitation ce mardi. Vendredi le tribunal d'instance de Rennes a donc ordonné l'expulsion immédiate des squatteurs qui occupaient les lieux depuis 21 mois, alors que leur avocate avait sollicité un délai de deux mois pour leur laisser le temps de se retourner.
Affaire #Maryvonne squat rue de Chatillon à #Rennes. Des tags avt le départ des squatteurs pic.twitter.com/JSYYTKF7tj
— FB Armorique (@bleuarmorique) June 1, 2015
Maison occupée depuis 21 mois
La vieille dame vivait depuis quelques années chez son compagnon à quelque 30 km de là. Après le décès de celui-ci, les héritiers ont souhaité récupérer leur bien, et l'octogénaire retrouver sa maison du 94 rue de Châtillon à Rennes. Sauf que depuis près de deux ans, l'habitation en question était squattée par des personnes en situation de grande précarité, des jeunes, qui pour la plupart avaient un emploi, et qui justifiaient l'occupation par la loi Dalo, le droit au logement opposable.