Les écoliers et collégiens ont repris les cours en classe ce lundi 22 juin, comme le souhaitait le gouvernement lors des annonces d'après-Covid-19. Au collège Les Ormeaux de Rennes, près de 90% des élèves ont fait leur rentrée ce jour, en respectant des mesures sanitaires.
Cela faisait trois mois que certains élèves n'avaient pas repris le chemin de l'école. Suite à l'allocution du Président Emmanuel Macron du 14 juin concernant les mesures d'après-Covid-19, tous les écoliers et collégiens ont pu retourner dans leur établissement ce lundi 22 juin.
Au collège Les Ormeaux à Rennes, la grande majorité des élèves ont donc répondu présent pour cette rentrée hors du commun ce lundi matin. 520 jeunes sur les 580 scolarisés dans l'établissement rennais (soit 90% d'entre-eux) sont retournés en salle de classe et ont pu suivre des cours en classe entière.
Par mesure de précaution, les élèves travaillent à leur bureau avec un masque et à un mètre de distance de leurs camarades. L'intérêt de revenir en cours reste mitigé chez les élèves.
"C'est juste histoire de se rassurer qu'on ait cours pendant deux semaines mais ça ne va pas changer grand chose. On travaille mais ce n'est pas du tout la même chose qu'avant le confinement. C'est jute pour réviser quelques notions et pour finir les chapitres qu'on n'avait pas faits pendant l'année" indique Emma, une collégienne.
Avis similaire pour Jocelyn, élève de 3e : "c'est bien de revenir pour faire un bilan de l'année avec les profs mais à part ça, ça ne sert pas à grand chose de revenir".
Je ne pense pas qu'on ait le temps d'apprendre quoi que ce soit en seulement deux semaines, avant de partir en vacances
Toujours des élèves absents
Des raisons qui peuvent expliquer l'absence d'une petite centaine d'élèves ce lundi 22 juin au collège Les Ormeaux à Rennes.
Sans oublier la méfiance de certains vis-à-vis de la propagation du Covid-19 au sein des établissements scolaires. Plusieurs familles ne voulant prendre aucun risque, à seulement deux semaines des vacances scolaires, même si le gouvernement et les autorités sanitaires ont transmis des messages rassurants.
Malgré le caractère obligatoire de cette reprise et un "objectif de 100% des écoliers et collégiens" en classe, le ministère de l'Education a laissé entendre qu'il n'y aurait pas de sanctions envers les familles récalcitrantes. "On est d'abord dans une posture de compréhension, d'aide et d'appui", a précisé Jean-Michel Blanquer.