Nouvel épisode tendu devant le Lycée Basch à Rennes pour le passage des épreuves du Bac

Les élèves qui passaient ce mercredi matin les nouvelles épreuves E3C du Bac ont été accueillis dans une ambiance tendue au Lycée Victor et Hélène Basch à Rennes : manifestations de parents et d'enseignants contre la réforme Blanquer, et cordons de CRS devant les grilles.

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Un peu avant 8 heures ce mercredi matin à Rennes, les élèves qui passaient les épreuves de contrôle continu E3C pour le Bac au Lycée Victor et Hélène Basch ont eu le droit en plus à une ambiance surréaliste à l’entrée de l’établissement : manifestation contre la réforme Blanquer et cordon de CRS devant les grilles.

Le reportage d'Eric Pinault et Stéphanie Labrousse :
En fait, la semaine dernière, des incidents avaient émaillé le passage de ces épreuves dans ce même établissement et au Lycée Bréquigny au sud de Rennes. Des reports avait été actés et le rectorat avait choisi cette fois-ci de mutualiser l’examen au sein d'un seul établissement, Victor et Hélène Basch.

Ce mercredi matin, un nouveau rassemblement avait été annoncé pour protester contre la réforme Blanquer et un dispositif de sécurité a été déployé. Des CRS étaient postés devant les grilles pendant que des enseignants et des parents d’élèves manifestaient, rejoints par des étudiants de Rennes 2.
 


Pas d'incidents

Les lycéens ont finalement pénétré dans l’établissement dans une ambiance tendue, mais il n’y pas eu d’incidents. Les épreuves doivent durer jusqu'en fin d'après midi.  

Ce mardi, l’Assemblée générale des personnels du lycée Victor-et-Hélène Basch (Rennes) "avait condamné avec la plus grande fermeté la décision du Recteur de transformer le lycée en bunker du bac Blanquer en imposant l’organisation des E3C sous présence policière".

De son côté, le SNES dénonce "l’infaisabilité de ces évaluations à des dates qui ne tiennent pas compte de la progression régulière dans chaque classe, et le fait que ces épreuves ôtent au bac sa valeur nationale et égalitaire."
 

Rassemblement devant le rectorat 


Par la suite, près de 80 professeurs et représentants syndicaux se sont rassemblés en début d'après-midi, devant le rectorat à Rennes.
Ils demandent une réunion "de sortie de crise" dès ce jeudi. Ces "E3C" ne doivent pas, selon eux, entrer dans les notes du Bac mais seulement sur les bulletins comme toute autre évaluation. Les syndicats réclament également des heures spécifiques de correction. Ils remettent aussi en cause l'équité entre lycéens, du fait de la confusion qui a pu régner dans certains établissements.
Gwénaël Le Paih, secrétaire général du SNES-FSU Bretagne Reportage : E. Pinault- S. Labrousse

 
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