8 000 emplois vont être supprimés dans le groupe PSA en France, dont 1 400 à Rennes. Elus, syndicalistes réagissent.
Les représentants syndicaux de PSA et les politiques ont vivement réagi à ces annonces.
- "C'est dramatique" a expliqué de son côté Franck Don de la CFTC. "Nous sommes convaincus que la stratégie de montée en gamme va amplifier les pertes d'emplois en France", a-t-il déclaré.
- "La guerre est déclarée", a estimé Jean-Pierre Mercier, délégué CGT. "C'est un séisme", selon Bernard Thibault de la CGT. "Dès lors que Peugeot annonce la suppression de 8 à 10.000 emplois, il faut multiplier par trois, voire quatre, pour mesurer l'impact en terme d'emploi pour l'ensemble du pays", a indiqué M. Thibault, assurant que la CGT allait "réagir".
- "La cote d'alerte est dépassée" pour Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP. "Il faut que le gouvernement sache que dans ce domaine, l'opposition au nom (de laquelle) je m'exprime ce matin, sera à ses côtés (du gouvernement) s'il s'agit d'assumer enfin que la priorité absolue pour notre pays, c'est la compétitivité de notre industrie".
Pour Europe Ecologie Les Verts Rennes, "Il n’est pas trop tard". "Nous réaffirmons qu’il est possible de maintenir l’activité sur le site de la Janais, tout en conservant sur place les compétences. Cela passe notamment par la mise en place de solutions inspirées du Kurzarbeit, un programme public qui, en Allemagne, a permis de protéger un grand nombre d’emplois industriels en réduisant le temps de travail (la rémunération des salariés étant complétée sur fonds publics). Pour mémoire, une version territorialisée de ce dispositif figurait parmi les propositions d’Europe Ecologie Les Verts lors des élections cantonales de mars 2011. Les candidats écologistes aux élections législatives ont également défendu cette idée.