Suite à un appel lancé en assemblée générale, quelques dizaines d'individus ont tenté de bloquer l'accès à Rennes 2, ce mardi matin. Les gendarmes mobiles les en ont vite délogés.
Cagoulés, souvent armés de bâtons, ils étaient moins d'une centaine, ce mardi matin, sur les coups de 7 heures, à bloquer l'accès à la faculté de Rennes 2. Des tables, des chaises et des poubelles avaient été érigées aux entrées de plusieurs bâtiments.Un air de déjà vu
A l'arrivée des premiers étudiants, vers 8 heures, les bloqueurs tentent de jouer l'intimidation avançant par petits groupes.
Un air de déjà vu et revu sur le campus. Au printemps dernier, Rennes 2 avait été bloquée pendant plusieurs semaines, désorganisant les examens.
Ne pas laisser le blocage s'enkyster
Un scénario, dont ne veut plus le président de l'université.
A l'annonce du blocage de Rennes 2, voté il y a une dizaine de jours en assemblée générale par moins d'une centaine d'étudiants, Olivier David avait aussitôt fait savoir qu'il mettrait en oeuvre tous les moyens "pour permettre que l'ensemble des activités puissent débuter dès 8 heures", ce mardi.
Lundi, la présidence avait annoncé "un renforcement de sécurité aux abords et au sein du campus de Villejean" dès la nuit précédente.
Parallèlement, la direction de l'université avait "suspendu l'obligation d'assiduité aux enseignements, mardi 9 octobre de 10h à 15h" afin de permettre aux étudiants de se joindre éventuellement à la manifestation contre la politique sociale du gouvernement.
Sécurité renforcée
Dès 8h29, la présidence enjoignait, dans un tweet, les étudiants à "se rendre sur le campus selon leur emploi du temps", assurant que l'université allait fonctionner.
L'université va fonctionner aujourd'hui. Nous demandons aux étudiant·e·s de se rendre sur le campus selon leur emploi du temps habituel.
— Université Rennes 2 (@UnivRennes_2) October 9, 2018
Effectivement, vers 9h30 mardi, les gendarmes mobiles interviennent sous les applaudissements des étudiants. Ils débloquent rapidement les accès permettant aux étudiants, qui attendaient dehors, d'entrer dans les bâtiments.