Rennes : le bizutage des étudiants en Staps fait causer

Une banderole de soutiens-gorge à l'occasion de la journée d'intégration des étudiants en STAPS créée la polémique. La présidence de l'université alerte le procureur, lance une enquête interne et dissout le Bureau des élèves organisateur de l'évènement. Côté étudiants, les avis sont partagés.

 

Ce mardi 2 octobre, une rafale de tweets sonne l'alarme sur le compte de l'université de Rennes 2. Un étudiant rennais dénonce des pratiques "douteuses" : action sexiste, incitations à des actes dégradants à l'occasion d'un "bizutage" pour la journée d'intégration des étudiants en STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives).
 


La réaction de l'université ne s'est pas faite attendre. Olivier David, le président de Rennes 2, annonce qu'il va "procéder à une alerte auprès du procureur, car les faits sont assimilés à du bizutage et ont un caractère sexiste."  
 
La sanction tombe pour le Bureau des élèves organisateur de l'évènement : "L'établissement engage une procédure de résiliation de l’agrément de l'association concernée et suspend ses activités sur l'ensemble des campus."
 

Chez les étudiants et étudiantes les avis sont partagés. Pour certains concernés par l'événement il ne s'agit que d'une soirée festive et d'autres confirment de ne pas avoir agi sous la contrainte.
 
D'autres estiment que le caractère sexiste et dégradant est avéré et apportent leur soutien à l'université.
 
Cette affaire intervient à quelques jours de la blessure de deux étudiants en médecine lors d'un bizutage. Du vinaigre leur avait été jeté au visage lors d'une soirée d'intégration.

Il y a deux ans jour pour jour, la faculté dentaire de Rennes était sous le choc à la suite du décès d'un étudiant en première année lors d'un week-End d'Intégration 
  
 
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